Saturday, 28 March 2009

The one with the first evaluation of this year

3h du mat.... Oooops, papa va appeler dans moins de 3h pour me réveiller, journée et week-end boulot en perspective, ne vous inquiétez pas pour ma santé, j'ai prévu de la détente pour demain soir, pas de grosse fête en perspective cependant, mais je pense une bonne soirée (nan Chtitounou, pas taper, ca va être bieeeeen!!).
Donc encore un peu réveillée par les litres de Redbull et de café avalés au cours de la journée, la tête pleine de questionnements, d'espoirs, de joie et d'articles de psychologie sur l'anxiété sociale, et à 2 mois de la date fatidique du retour en France, 1er bilan de mes 5 mois passés ici.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que je profite. Peut-être pas à la facon dont les gens pourraient penser. Non je ne voyage pas à travers l'Australie et je ne le ferai pas. Je pense que mes seules excursions se limiteront aux Blue Mountains, Melbourne et éventuellement Adelaide. Rien de folichon me direz-vous. Les mauvaises langues diront "Mais qu'est-ce que t'es partie foutre en Australie si c'est pour rester que dans une ville?".

C'est simple, ici je me suis créée une vie, une vraie vie. Pas une vie exceptionnelle, pas une aventure extraordinaire qui reste à jamais gravée dans la mémoire mais qui reste temporaire car exceptionnelle. Au final, je vis mon expérience à ma facon, et c'est la facon que je voulais.
J'ai une routine ici. La journée, je jongle entre aider mon prof dans ses recherches et mon petit boulot pour nourir les bouches affamées des étudiants. Le mardi, je vais au cours de salsa, le mercredi, au cours de kickboxing. Je pars de la maison vers 7-8h du mat, j'y reviens vers 6-7h le soir. Je passe ma journée à Sydney Uni. En gros, je suis une étudiante sans en être une, un peu comme à l'Insa.
Parfois, je vais boire une café avec Gel après la fac, et on refait le monde au cours de longues et profondes discussions. Parfois, je vais manger chez Malcolm et on regarde Sydney depuis le toit de son immeuble. Parfois, je vais voir Chris et on passe une bonne soirée ou on essaie même si c'est encore un peu compliqué tout ca. Le jeudi, c'est soirée entre filles et Shwetta vient dormir à la maison. Quand je rentre, je vais voir Ben, mon voisin, et on se raconte nos journées. Et puis je croise Onur dans la cuisine, et on papote. Et puis Laure vient me voir dans ma chambre et on s'autorise à parler francais. Et puis il y a toutes ces petites soirées pas prévues, un texto "tu veux aller là ce soir?" auxquels il est dur de dire non.
Le week-end, c'est repos, boulot, sorties, plage, petit dej entre collocs.
Et la semaine recommence, le réveil, the Australian pour le trajet en train, la fac, blablabla.

Et voilà, je ne fais rien d'extraordinaire, mais je commence à connaître Sydney et ses lieux importants. J'ai mes petits lieux de prédilection, comme World Bar ou Mrs Macquarie Chair. Ou le Paddy's market et le supermarché où tu peux trouver des Hi-Chew. Ou Tamarama et Red Leaf Pool. Ou Hyde Park et ses fontaines. Ou tout simplement la vue sur la skyline de Sydney quand je marche le matin jusqu'à la station de train. Ou Circular Quay et l'Opera House. Ou Bondi Junction et Oxford Street et leur myriade de magasins. Ou le marchand de sushis de Central Station et son egg sushi. Ou ma maison tout simplement.

Et j'aime ma vie ici. Plus que celle de Montréal parce qu'elle restait exceptionnelle. Je me sens chez moi. Je sais de quel côté de la route regarder avant de traverser, je sais me tenir du bon côté de l'escalator, je comprends les bus, je sais quand j'arrive à Central Station sans même regarder. J'ai froid parce qu'il fait 15°C. Je suis impliquée dans des projets de recherche, je gère ma thèse et les choses semblent pouvoir s'arranger pour l'an prochain pour finir le master en France. J'ai une rimbambelle d'amis, des sur qui je peux vraiment compter et avec qui je partage plus de choses, et des un peu plus superficiels. Je sais que quand je vais pas bien, j'ai toujours une épaule sur laquelle pleurer. J'ai plus ou moins un copain, pas très officiel, pas trop parfait du tout, mais j'ai quelque chose que je n'avais pas eu depuis longtemps.

Autrement dit, ici, il y a de bonnes et de mauvaises choses, c'est une vie, une vraie, c'est la réalité, ce n'est pas un rêve, et ca permet de juger à quel point on aime un endroit. Et j'aime.
J'aime Sydney, j'aime l'Australie. J'aime le côté no worries, j'aime les saisons inversées, j'aime le soleil, j'aime ma peau bronzée, j'aime ma vie ozzie. Comme si c'était ce que j'avais cherché toute ma vie.

Je n'aurai pas d'extraordinaires aventures à raconter en rentrant, si ce n'est ce que j'ai construit ici, à quel point j'y grandis et y ai laissé les choses douloureuses du passé derrière. Et la simple évocation de mon départ me rend malade, parce que je ne veux pas, parce que je veux y revenir.

Voilà, c'était mon 1er bilan. Ca ne veut pas dire que je ne pense pas à vous, ca ne veut pas dire que vous ne manquez pas, ca ne veut pas dire que je ne vous aime pas.

Ca veut simplement dire que pour la première fois depuis longtemps, je suis heureuse et je me sens libre, ca veut dire que pour la première fois depuis longtemps, j'ai l'impression que ma vie est parfaite et que je n'ai rien envie d'y changer. Pour la première fois depuis longtemps, je me sens épanouie et paisible.

xoxo

Monday, 23 March 2009

The one with a little bit of procrastination

Quand il faut bosser, il faut bosser, beaucoup trop de projets et d'articles et de choses à rédiger ces derniers temps, j'ai désactivé mon facebook pour éviter la tentation facile de la procrastination (plus celle de l'espionnage intense avec psychotage et tout le tralala tsouin tsouin).
Mais avez-vous déjà essayé de désactiver Facebook? Non seulement, on vous prend par les sentiments en vous montrant des photos de vous et de vos potes et en disant que tu vas manquer à untel, untel, untel, mais en plus, il faut se justifier. Et puis, ton compte, il est juste en sommeil, odnc super facile à réactiver, donc je triche un peu de temps en temps, et je réactive, pour surveiller le groupe que mon super Chtitounou il a fait.

Et puis ce soir, je suis tombée sur ce petit jeu. Alors, en attendant que je revienne sur Facebook et que je poste ce truc, je vais le mettre ici, parce que c'est quand même drôle

RULES:
1. Put your iTunes, Windows Media Player, etc. on shuffle.
2. For each question, press the next button to get your answer.
3. YOU MUST WRITE THAT SONG NAME DOWN NO MATTER HOW SILLY IT SOUNDS.
4. Tag AT LEAST 10 friends (including me so I can see your results).
5. Everyone tagged has to do the same thing. * OR if you don't want to i don't care, i mean i may cry but it doesn't really matter if you don't want to pass this on*
6. Have Fun!

IF SOMEONE SAYS 'ARE YOU OKAY' YOU SAY [I AM]?
Nobody’s perfect

HOW WOULD YOU DESCRIBE YOURSELF?
I touch myself

WHAT DO YOU LIKE IN A GUY/GIRL?
C’est quand le Bonheur? (When is happiness?)

HOW DO YOU FEEL TODAY?
My immortal

WHAT IS YOUR LIFE'S PURPOSE?
I can’t do it alone


WHAT'S YOUR MOTTO?
Mexican boyfriend


WHAT DO YOUR FRIENDS THINK OF YOU?
Dishes

WHAT DO YOUR PARENTS THINK OF YOU?
Lucky Kid

WHAT DO YOU THINK ABOUT VERY OFTEN?
La muette (the mute girl)

WHAT IS 2 + 2?
3 new studies #2 in Ab

WHAT DO YOU THINK OF YOUR BEST FRIEND?
Twilight zone

WHAT IS YOUR LIFE STORY?
Des armes (weapons)

WHAT DO YOU WANT TO BE WHEN YOU GROW UP?
Headstrong

WHAT DO YOU THINK WHEN YOU SEE THE PERSON YOU LIKE?
Thinking about you

WHAT WILL YOU DANCE TO AT YOUR WEDDING?
Dreaming

WHAT WILL THEY PLAY AT YOUR FUNERAL?
To Nieptak

WHAT IS YOUR HOBBY/INTEREST?
Deadstar

WHAT IS YOUR BIGGEST FEAR?
In my arms

WHAT IS YOUR BIGGEST SECRET?
Stay

WHAT DO YOU WANT RIGHT NOW?
The show must go on

WHAT DO YOU THINK OF YOUR FRIENDS?
Hyper music

WHAT WILL YOU POST THIS AS?
Please, please, please


Donc moi je dis qu'il y a quelque petits trucs intéressants dans tout ca. Ce que j'aime chez un mec, c'est que je me demande quand est-ce que c'est le bonheur, fou comme c'est vrai, on sait bien que les relations qui détruisent, je les cherche et je les aime.

Ensuite, le but de ma vie (et la contradiction avec la réflexion d'avant), c'est que je ne peux pas le faire toute seule, sous-entendu, je veux pas finir vieille fille aux chats, très très vrai ca aussi.

Ce que mes parents pensent de moi, l'Enfant chanceux, l'enfant de la chance, ma foi, ca ne pouvait pas mieux tomber!

L'histoire de ma vie, c'est des armes, autrement dit, la lutte, constante, permanente, toujours très fou de vérité, j'adooore ce jeu!

Et bref, ca continue comme ca, je vous laisse lire tout ca, franchement, c'est fou comme des trucs random peuvent décrire votre vie comme ca.

Sur ce, anxiété généralisée, me voilà.

xoxo

Sunday, 22 March 2009

The one with the shark

Hello les gens,

Ah ben je ne donne toujours pas beaucoup de news, busy, busy, busy, mais je vais juste vous raconter hier à la plage à Bondi parce que tant qu'à vivre l'expérience ozzie, autant la vivre jusqu'au bout.
Donc, hier aprem, on décide d'aller à la plage avec 2 potes américains que j'avais connu à l'Insa quand ils étaient venus en échange et qui sont de passage à Sydney.
On commence à s'allonger sur le sable, et là on commence à voir un hélicoptère survoler l'eau assez bas. 2 secondes plus tard, une sirène se met à retentir. Les gens commencent à sortir de l'eau, les sauveteurs partent tous à l'eau sur des jetskis, des bateaux de sauvetage, tout ca, tout ca.
La raison de tout ce bazar? Un requin avait été appercu.
Apparamment, il a fini par avoir peur et est reparti dans l'océan, mais waouh, ca fout le trouille quand même!
Donc voilà, perso, j'a pas appercu l'aileron, je pense pas que c'était un grand requin blanc, mais pfiouuu, ca te donne pas trop envie d'aller à l'eau après ca.

Sur ce, je retourne étudier, ne vous inquiétez pas, je vais bien, je ne suis pas morte, juste ben oui, pas le temps de donner des nouvelles....

xoxo