Tuesday, 28 April 2009

The one where I am so proud of myself

Oui, c'est un peu pretentieux ce titre, et pourtant, si vous saviez comme je suis fiere de moi!
De quoi me direz-vous? Nooooon, pas d'avoir arrete de fumer, c'est pas pour encore ca. Je suis juste fiere de mon nouveau boulot d'assistante de recherche.
Parce que celui-la il est officiel et paye. Et bien paye.
Donc 2 jours par semaine, je vais a la clinique du traitement du jeu pathologique et je fais tous ces trucs chiants que les grands chercheurs n'aiment pas et n'ont pas le temps de faire, mais qui pour moi, petite novice dans le traitement des donnees, est mega gratifiant.
Je classe et verifie des donnees, pour qu'apres elles puissent etre analysees. Donc en gros c'est important parce que si je passe a cote de quelque chose ca peut etre a l'origine de grosses erreurs dans l'etude.
Et puis j'aime bien moi de temps en temps traiter du concret. Ca change un peu de toutes les recherches litteraires!

Ensuite, le mieux. J'ai mon bureau (enfin les mardi et vendredi, les autres jours, il y a une autre fille qui l'occupe), mon compte sur le mac, une adresse email (et donc maintenant je fais partie du network "Uni of sydney" sur Facebook), une carte d'acces au building qui sert aussi de carte de bibliotheque et qui est ma carte de staff de l'uni, toute belle, avec ma photo, fournie dans un etui en plastique accroche a un cordon (tu sais pour mettre autour du cou, comme ces porte-cles/porte-cartes airbus et tout), j'ai une heure de pause pour manger et voilaaa, je jubile (surtout pour la carte en fait, mais il faudra que je la rende a la fin :( ).
Bref, ouais, ca y est, toutes les formalites ont ete reglees ou presque, ca a ete un peu le casse-tete pour avoir ma carte (tu sais un peu comme dans Asterix, laissez-passer bleu et puis le vert et puis....) mais maintenant plus de risque de me faire enfermer a l'exterieur du building (enfin si, si j'oublie ma carte dans le bureau, tout l'interet du cordon, tu sais comme quand t'etais petit et qu'on t'accrochait les cles autour du cou, mais bon moi je dis le cordon autour du cou, c'est pour frimer, c'est d'ailleurs pour ca que quand je l'ai eue la carte, la premiere chose que j'ai fait, c'est de la mettre autour du cou!)

Ah oui aussi, j'ai un telephone avec mon propre numero dans le bureau, donc si quelques soirs je reste un peu plus tard, et ben vous pouvez m'appelez gratuitement puisque c'est un fixe!
Ah oui, et il y a une cuisine avec the, cafe, biscuits, lait... Et tout plein de stylos, feuilles, chemises en carton, surligneurs, enveloppes en libre acces (ouais non pas vraiment, mais je crois que je vais piquer une petite enveloppe "Uni of Sydney" pour le souvenir). Et oui, j'ai mon casier avec mon nom pour qu'on puisse me laisser des documents.

Et voila, tout le monde est tres gentil avec moi, j'aime ce que je fais et d'un coup, waouh, je me sens presque adulte!!

Sur ce, cours de salsa.

xoxo

Monday, 27 April 2009

The one with the Anzac day week-end

On continue dans les fêtes traditionnelles australiennes.
Le week-end dernier, plus précisément le 25 Avril, c'était Anzac day en Aus. Bon c'est sensé être un jour férié, manque de bol, c'était un samedi cette année, donc ben ca a servi à rien (et fait raler la population australienne).

Pour le côté historique, Anzac day, c'est un peu l'équivalent de notre 11 Novembre. Anzac est l'acronyme pour "Australia and New Zealand Army Corpse". Ce jour commémore une bataille en Turquie, à Galipoli, pendant la 1ère guerre mondiale. L'Anzac était allée là-bas en renfort et est tombée dans une sorte de guet-apens et beaucoup de soldats sont morts ce jour-là. Bon après je crois, les Turcs et les Ozzies/New Zelandais ont fait la paix pendant un jour et ont soigné leurs blessés ensemble et puis les Ozzies/NZ ont mis au point une méga stratégie pour réussir à s'enfuir sans perdre plus d'hommes.
Donc bref, tu as un service commémoratif, auquel je ne suis pas allée puisque ces fous d'Ozzie font ca à 4h du mat (jcomprends toujours pas pourquoi).

Et maintenant, Anzac day, c'est quoi? C'est une excuse de plus pour faire la fête. Les Australiens ont 2 vices par excellence, l'alcool et les jeux d'argent. Anzac concilie ces 2 travers, puisque tu es autorisé à jouer à un jeu bien spécial, auquel tu ne joues qu'une fois par an, le 2 up tout en te remplissant l'estomac de litres de bière au bar du coin.

Le principe du 2 up? 2 pièces sur un petit bout de bois. Un troupeau de personnes alcoolisées autour de l'"arbitre", avec tout plein de billets dans leur main. Tu paries soit sur "heads" (face), soit sur "tails" (pile). En gros, tu repères une personne dans le troupeau qui veut parier le même montant que toi et le côté de la pièce opposé à toi. Si tu veux parier sur heads, tu gardes l'argent en main et tu prends l'argent de l'autre le temps du lancer. Si tu veux parier sur tails, tu donnes ton argent à l'autre personne. Au milieu, quelqu'un vient et parie un certain montant sur heads. C'est lui qui lancera les pièces.
Et puis l'arbitre dit "no more bets", et la personne au milieu lève le petit bout de bois pour jeter les pièces. Si il y a un pile et un face, tu relances jusqu'à que les 2 pièces indiquent la même chose. Si ce que tu as parié, tu récupères ton argent plus celui de l'autre personne contre qui tu pariais. Sinon, tu perds!

Bref, passée cette longue explication d'un autre aspect de la culture accro aux jeux de hasard aussie (tu m'étonnes qu'ils soient autant spécialisés dans le pathological gambling ici), je vais finir de vous raconter mon week-end hein.

Donc bref, pre-drinks à la maison à partir de 2h de l'aprem, parce que ben c'est Anzac day quoi, donc t'attaques tôt, et puis direction le bowling club de Paddington pour quelques bières et quelques jeux de 2up (j'ai gagné 25$!!), et puis resto thai, et puis house party.
Bref, un public holiday à l'australienne comme il se doit.
Au dodo à 2h du mat, parce que la journée a été longue et rude. Je ne sais pas comment font les gens pour tenir jusqu'à l'aube mais je sais que ce jour-là, ceux qui ont fait leur plus gros chiffre d'affaire c'est les bottle shop et les pubs-bars. Coles et Woolworths peuvent aller se rhabiller pour Anzac day, personne n'a envie d'aller acheter des oeufs pour faire des gâteaux.

Voilà donc un nouveau jour important de l'Australie découvert. J'ai lu sur un groupe facebook que tu sais que tu es australien quand tu sais que la valeur d'un jour férié se mesure en terme d'alcool consommé.

Les australiens, toujours une bonne excuse pour céder à tous les vices de la vie.

xoxo

Monday, 13 April 2009

The one where I really discover Aussie life...

Tant qu'à devenir une parfaite australienne, autant découvrir tous les aspects, sans exception. Du genre, aller chez le docteur et arriver à expliquer en anglais ce que t'as. Ca j'ai fait, 2 fois même. En 10 mois à Montréal, jamais été malade au point de devoir aller chez le docteur, pourtant, j'avais des températures sibériennes. En 5 mois ici, j'ai réussi à faire 2 angines et demi, alors qu'on entame tout juste l'automne et que les températures frôlent les 15°C (ce qui ne m'empêche pas d'avoir froid).
Et puis aujourd'hui, j'ai encore inauguré une aventure inédite dans la vie de Choupi, aller porter plainte à la police. Pourquoi me direz-vous?
Vous savez, il est de ces histoires que vous entendez raconter, ces légendes urbaines dont on pense que ce n'arrive qu'aux autres. Jusqu'au jour où ca vous arrive.
L'an dernier, j'ai eu droit à l'inconnu qui s'est introduit chez nous et au chauffeur de taxi qui voulait plus me laisser partir.
Cette année, je viens d'être victime d'une arnaque bancaire (enfin, à confirmer).

Donc, ainsi que je l'ai raconté dans mon rapport de police, jeudi, fin d'aprem, je sors de la fac, prête à savourer mon week-end de 4 jours, et je fais à Bondi Junction faire 2 emplettes et retirer les sous de mon loyer à l'ATM de la HSBC. Sauf que quand je demande les sous, j'ai juste le ticket qui sort et pas les billets. Et l'écran ne me dit rien (en général, l'écran te parle et te dit qu'il veut pas te donner les sous). Et encore, j'ai eu la présence d'esprit de demander le ticket, alors que normalement, je le fais jamais.
Bref, jtrouve ca bizarre, mais je me dis que j'ai du trop demander, donc je retente, avec une somme moins importante. Toujours pas, mais le ticket me dit "fonds insuffisants". Donc je retente, et encore, et encore. Et puis, je vois la queue qui s'allonge derrière moi, donc je laisse les gens retirer (et ils ont pas de problèmes EUX), et je retente ma chance. Sauf qu'à la facon dont je tape mon code confidentiel, on sent bien que je perds patience. La pile des tickets grandit, et je finis par lâcher l'affaire.

Et puis je repense plus à tout ca jusqu'à samedi, quand Laure me dit que Chloé vient de se faire vider son compte à cause d'une histoire similaire à la mienne, très similaire. Mais, hey, on est samedi soir, et moi, j'ai pas eu d'email du service des fraudes, alors, je sors.
Et dimanche matin, je me réveille, pour voir que papa et maman ont essayé de m'appeler 14 fois, pour me dire que j'ai recu ce fameux email du service des fraudes. Ouuuups! On va dire que mon compte va être allégé d'une somme qui frôle l'indécence donc je ne révèlerai pas le montant (à titre indicatif, j'ai tenté de retirer 8 fois).
Bref, que s'est-il passé, on ne le sait pas encore vraiment. Parce que c'est Pâques, donc tout est fermé jusqu'à demain. Ben vouiii, bien sur.
Mais par mesure de précaution, avec Chloé, on est allé déposer une plainte au poste de police de Paddington. Plus futé qu'en France, on te fait tout remplir et on te dit de revenir une fois que t'as rempli toutes les pages. Et puis aussi, les bureaux de police, ils sont vachement mieux, parce que c'est des vieux bâtiments, donc ca en jette plus. Et puis aussi, les flics, ils sont plus sexy :P J'en aurais bien fait mon 4h du monsieur moi.

Alors, une déclaration de fraude, ca prend du temps à remplir, parce que passé la question qui te donne l'impression que tu es en train de passer un exam (quelles sont les motivations de votre dépôt de plainte? Ben euh, voyons voir, RECUPERER MES SOUS GROS MALINS!!!), tu as la question "Vas-y raconte ton histoire". Qu'avec Chloé, on avait l'impression de faire une rédac, et on s'attendait à voir marqué "attention votre essay doit faire 1000 mots!". Et puis c'est bien connu que moi, la concision, je connais pas trop. Donc je lui ai fait un roman au monsieur le policier (heyy, peut-être il va tomber amoureux de mon style littéraire hein, on sait jamais). Et puis, en anglais, c'est beaucoup plus drôle, parce que déjà, les termes bancaires en francais, tu les connais pas tous, alors en anglais... Po po po

Mais bon voilà, plainte déposée (au final, je suis sure que c'est allé plus vite qu'en France, parce que c'est bien connu qu'en France, c'est pas des flèches, et que retranscrire ton histoire, ca leur prend 3h), suite de l'histoire à la banque demain. Après, peut-être c'est un méga arnaque, et il faudra que j'aille témoigner au tribunal australien, on sait jamais, peut-être même que le gouvernement australien me paiera un billet d'avion exprès pour que je revienne témoigner... Comment ca je rêve. Ok, ok, mais en attendant, il vaut mieux en rire qu'en pleurer de cette histoire.

Sur ce, xoxo, et faites attention aux guichets de retrait automatique!

Sunday, 12 April 2009

The one with the races

Vous vous souvenez de mon article sur la Melbourne Cup, cette fameuse course de chevaux qui fait virer tout le monde dingue et bourré?
Depuis ce jour, j'ai envie d'aller passer une journée au champ de courses. Tu ne vis pas l'expérience australienne si tu ne vas pas aux races au moins une fois.
Et samedi, enfin, j'y suis allée.
Le principe? Tu mets ta plus jolie robe, tes talons les plus hauts, ton chapeau le plus ridicule, et tu partages une bouteille de champagne en pariant sur un (ou plusieurs) chevaux.
J'ai appris à analyser les écrans pour savoir sur quels chevaux parier, j'ai compris le win, place et each way, et je me suis régalée.
C'est vraiment énorme comme ambiance. Tout plein de monde, beaucoup de jeunes, tous sur leur 31 que tu croirais à la Garden Party de l'Elysée, tous un verre à la main (mais en même temps, la contradiction c'est que tu manges un sandwich au jambon ou des frites, ou un truc du genre, enfin le machin qui fait pas classe du tout et que t'as peur de t'en renverser partout sur ta jolie robe), tous en train de crier dès qu'une course commence.
Au total, il ya 10 courses pendant la journée, plus toutes les courses qui se passent ailleurs en Australie sur lesquelles tu peux parier. Mais avouons-le, c'est plus drôle de parier sur les courses qui se passent sous tes yeux.
Donc, pour faire comme tout le monde, j'ai parié. Et puis aussi, comme c'est le sujet de mon boulot ici, le jeu pathologique, je me suis dit que j'allais tester en situation réelle, pour voir quoi, et comprendre les pensées irrationnelles des joueurs.
Et les gens, j'ai gagné. Ok, pas à chaque coup, mais 15,5 $ à une course (merci le numéro 5) et 30 $ à la dernière course (pour un pari de 5$, plutôt pas mal, surtout que le numéro 16 n'était pas du tout, mais alors pas du tout favori).
Bon, j'étais très amatrice hein, j'ai commencé à comprendre le système, et savoir piocher les info dans le petit livre de la journée, mais je pariais quand même beaucoup en fonction du nom ou du numéro du cheval. Pas comme ces gens à fond, qui avaient des tonnes de journaux avec résultats des courses précédentes et tout et tout. Mais si ca devient trop sérieux, c'est plus drôle.
Je suis passée pour une parfait Sydneysider avec mon beau chapeau rouge (que Malcolm avait piqué à sa maman) et ma jolie robe noire et tout et tout.
C'était à faire, c'est un aspect de la culture australienne qu'on n'a pas en France. T'as déjà essayé d'envoyer les jeunes étudiants aller voir les courses? C'est super fun pourtant. Vraiment, c'est une bonne ambiance, où tu parles à tout le monde, et puis c'est cool d'avoir une excuse pour s'habiller comme si t'allais à un mariage.
Ainsi donc, je continue à bien m'acclimater à ma vie aussie. C'est qui qui qui veut venir avec moi au champ de Vincennes l'an prochain??

xoxo

Les photos de la journée, c'est par ici:

http://www.new.facebook.com/album.php?aid=242870&id=737520500&l=f1b33a390e


The one where Coles closes

Ce week-end, c'est week-end de Pâques (vous aussi, oui, je sais). Sauf qu'en Australie, non seulement t'as le lundi de férié mais le vendredi aussi. Donc petit week-end de 4 jours, bien appréciable!
Et gros évènement, Coles fermait, vendredi et aujourd'hui.
Donc Coles vous savez, c'est comme Carrouf, en un peu plus petit, mais c'est ouvert tous les jours, de 6h à minuit, y compris le dimanche. Donc ben tu t'y habitues, et tu paniques jamais à l'idée que tu as oublié d'acheter de la farine ou du lait, puisqu'en gros, tu peux toujours à Coles en catastrophe. Et puis j'avais déjà bien pris l'habitude à Montréal avec l'intermarché ouvert 24/24 à 3minutes de la maison.
Donc jeudi soir, j'ai été atteinte du syndrôme de panique qui a touché la population d'Edgecliff. J'ai fait les provisions, au cas ou quoi.
Il y avait plein de monde au Coles, qui remplissait leur chariot, style, une guerre va être déclarée pendant que Coles est fermé, et on va tous se retrouver bloqués chez nous.

Bref, l'ouverture de tout, 7jours sur 7, on s'y fait vite, et c'est dur de se refaire à un ryhtme, attention, dimanche c'est fermé. Je vais vraiment avoir du mal quand je rentrerai en France...

A ce propos, mon retour est retardé de 2 mois, mais je suis sure que vous le savez déjà tous. Donc je rentrerai probablement début Août.
Et petite info pratique aussi, nous n'avons plus que 8h de décalage horaire.

xoxo

Saturday, 28 March 2009

The one with the first evaluation of this year

3h du mat.... Oooops, papa va appeler dans moins de 3h pour me réveiller, journée et week-end boulot en perspective, ne vous inquiétez pas pour ma santé, j'ai prévu de la détente pour demain soir, pas de grosse fête en perspective cependant, mais je pense une bonne soirée (nan Chtitounou, pas taper, ca va être bieeeeen!!).
Donc encore un peu réveillée par les litres de Redbull et de café avalés au cours de la journée, la tête pleine de questionnements, d'espoirs, de joie et d'articles de psychologie sur l'anxiété sociale, et à 2 mois de la date fatidique du retour en France, 1er bilan de mes 5 mois passés ici.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que je profite. Peut-être pas à la facon dont les gens pourraient penser. Non je ne voyage pas à travers l'Australie et je ne le ferai pas. Je pense que mes seules excursions se limiteront aux Blue Mountains, Melbourne et éventuellement Adelaide. Rien de folichon me direz-vous. Les mauvaises langues diront "Mais qu'est-ce que t'es partie foutre en Australie si c'est pour rester que dans une ville?".

C'est simple, ici je me suis créée une vie, une vraie vie. Pas une vie exceptionnelle, pas une aventure extraordinaire qui reste à jamais gravée dans la mémoire mais qui reste temporaire car exceptionnelle. Au final, je vis mon expérience à ma facon, et c'est la facon que je voulais.
J'ai une routine ici. La journée, je jongle entre aider mon prof dans ses recherches et mon petit boulot pour nourir les bouches affamées des étudiants. Le mardi, je vais au cours de salsa, le mercredi, au cours de kickboxing. Je pars de la maison vers 7-8h du mat, j'y reviens vers 6-7h le soir. Je passe ma journée à Sydney Uni. En gros, je suis une étudiante sans en être une, un peu comme à l'Insa.
Parfois, je vais boire une café avec Gel après la fac, et on refait le monde au cours de longues et profondes discussions. Parfois, je vais manger chez Malcolm et on regarde Sydney depuis le toit de son immeuble. Parfois, je vais voir Chris et on passe une bonne soirée ou on essaie même si c'est encore un peu compliqué tout ca. Le jeudi, c'est soirée entre filles et Shwetta vient dormir à la maison. Quand je rentre, je vais voir Ben, mon voisin, et on se raconte nos journées. Et puis je croise Onur dans la cuisine, et on papote. Et puis Laure vient me voir dans ma chambre et on s'autorise à parler francais. Et puis il y a toutes ces petites soirées pas prévues, un texto "tu veux aller là ce soir?" auxquels il est dur de dire non.
Le week-end, c'est repos, boulot, sorties, plage, petit dej entre collocs.
Et la semaine recommence, le réveil, the Australian pour le trajet en train, la fac, blablabla.

Et voilà, je ne fais rien d'extraordinaire, mais je commence à connaître Sydney et ses lieux importants. J'ai mes petits lieux de prédilection, comme World Bar ou Mrs Macquarie Chair. Ou le Paddy's market et le supermarché où tu peux trouver des Hi-Chew. Ou Tamarama et Red Leaf Pool. Ou Hyde Park et ses fontaines. Ou tout simplement la vue sur la skyline de Sydney quand je marche le matin jusqu'à la station de train. Ou Circular Quay et l'Opera House. Ou Bondi Junction et Oxford Street et leur myriade de magasins. Ou le marchand de sushis de Central Station et son egg sushi. Ou ma maison tout simplement.

Et j'aime ma vie ici. Plus que celle de Montréal parce qu'elle restait exceptionnelle. Je me sens chez moi. Je sais de quel côté de la route regarder avant de traverser, je sais me tenir du bon côté de l'escalator, je comprends les bus, je sais quand j'arrive à Central Station sans même regarder. J'ai froid parce qu'il fait 15°C. Je suis impliquée dans des projets de recherche, je gère ma thèse et les choses semblent pouvoir s'arranger pour l'an prochain pour finir le master en France. J'ai une rimbambelle d'amis, des sur qui je peux vraiment compter et avec qui je partage plus de choses, et des un peu plus superficiels. Je sais que quand je vais pas bien, j'ai toujours une épaule sur laquelle pleurer. J'ai plus ou moins un copain, pas très officiel, pas trop parfait du tout, mais j'ai quelque chose que je n'avais pas eu depuis longtemps.

Autrement dit, ici, il y a de bonnes et de mauvaises choses, c'est une vie, une vraie, c'est la réalité, ce n'est pas un rêve, et ca permet de juger à quel point on aime un endroit. Et j'aime.
J'aime Sydney, j'aime l'Australie. J'aime le côté no worries, j'aime les saisons inversées, j'aime le soleil, j'aime ma peau bronzée, j'aime ma vie ozzie. Comme si c'était ce que j'avais cherché toute ma vie.

Je n'aurai pas d'extraordinaires aventures à raconter en rentrant, si ce n'est ce que j'ai construit ici, à quel point j'y grandis et y ai laissé les choses douloureuses du passé derrière. Et la simple évocation de mon départ me rend malade, parce que je ne veux pas, parce que je veux y revenir.

Voilà, c'était mon 1er bilan. Ca ne veut pas dire que je ne pense pas à vous, ca ne veut pas dire que vous ne manquez pas, ca ne veut pas dire que je ne vous aime pas.

Ca veut simplement dire que pour la première fois depuis longtemps, je suis heureuse et je me sens libre, ca veut dire que pour la première fois depuis longtemps, j'ai l'impression que ma vie est parfaite et que je n'ai rien envie d'y changer. Pour la première fois depuis longtemps, je me sens épanouie et paisible.

xoxo

Monday, 23 March 2009

The one with a little bit of procrastination

Quand il faut bosser, il faut bosser, beaucoup trop de projets et d'articles et de choses à rédiger ces derniers temps, j'ai désactivé mon facebook pour éviter la tentation facile de la procrastination (plus celle de l'espionnage intense avec psychotage et tout le tralala tsouin tsouin).
Mais avez-vous déjà essayé de désactiver Facebook? Non seulement, on vous prend par les sentiments en vous montrant des photos de vous et de vos potes et en disant que tu vas manquer à untel, untel, untel, mais en plus, il faut se justifier. Et puis, ton compte, il est juste en sommeil, odnc super facile à réactiver, donc je triche un peu de temps en temps, et je réactive, pour surveiller le groupe que mon super Chtitounou il a fait.

Et puis ce soir, je suis tombée sur ce petit jeu. Alors, en attendant que je revienne sur Facebook et que je poste ce truc, je vais le mettre ici, parce que c'est quand même drôle

RULES:
1. Put your iTunes, Windows Media Player, etc. on shuffle.
2. For each question, press the next button to get your answer.
3. YOU MUST WRITE THAT SONG NAME DOWN NO MATTER HOW SILLY IT SOUNDS.
4. Tag AT LEAST 10 friends (including me so I can see your results).
5. Everyone tagged has to do the same thing. * OR if you don't want to i don't care, i mean i may cry but it doesn't really matter if you don't want to pass this on*
6. Have Fun!

IF SOMEONE SAYS 'ARE YOU OKAY' YOU SAY [I AM]?
Nobody’s perfect

HOW WOULD YOU DESCRIBE YOURSELF?
I touch myself

WHAT DO YOU LIKE IN A GUY/GIRL?
C’est quand le Bonheur? (When is happiness?)

HOW DO YOU FEEL TODAY?
My immortal

WHAT IS YOUR LIFE'S PURPOSE?
I can’t do it alone


WHAT'S YOUR MOTTO?
Mexican boyfriend


WHAT DO YOUR FRIENDS THINK OF YOU?
Dishes

WHAT DO YOUR PARENTS THINK OF YOU?
Lucky Kid

WHAT DO YOU THINK ABOUT VERY OFTEN?
La muette (the mute girl)

WHAT IS 2 + 2?
3 new studies #2 in Ab

WHAT DO YOU THINK OF YOUR BEST FRIEND?
Twilight zone

WHAT IS YOUR LIFE STORY?
Des armes (weapons)

WHAT DO YOU WANT TO BE WHEN YOU GROW UP?
Headstrong

WHAT DO YOU THINK WHEN YOU SEE THE PERSON YOU LIKE?
Thinking about you

WHAT WILL YOU DANCE TO AT YOUR WEDDING?
Dreaming

WHAT WILL THEY PLAY AT YOUR FUNERAL?
To Nieptak

WHAT IS YOUR HOBBY/INTEREST?
Deadstar

WHAT IS YOUR BIGGEST FEAR?
In my arms

WHAT IS YOUR BIGGEST SECRET?
Stay

WHAT DO YOU WANT RIGHT NOW?
The show must go on

WHAT DO YOU THINK OF YOUR FRIENDS?
Hyper music

WHAT WILL YOU POST THIS AS?
Please, please, please


Donc moi je dis qu'il y a quelque petits trucs intéressants dans tout ca. Ce que j'aime chez un mec, c'est que je me demande quand est-ce que c'est le bonheur, fou comme c'est vrai, on sait bien que les relations qui détruisent, je les cherche et je les aime.

Ensuite, le but de ma vie (et la contradiction avec la réflexion d'avant), c'est que je ne peux pas le faire toute seule, sous-entendu, je veux pas finir vieille fille aux chats, très très vrai ca aussi.

Ce que mes parents pensent de moi, l'Enfant chanceux, l'enfant de la chance, ma foi, ca ne pouvait pas mieux tomber!

L'histoire de ma vie, c'est des armes, autrement dit, la lutte, constante, permanente, toujours très fou de vérité, j'adooore ce jeu!

Et bref, ca continue comme ca, je vous laisse lire tout ca, franchement, c'est fou comme des trucs random peuvent décrire votre vie comme ca.

Sur ce, anxiété généralisée, me voilà.

xoxo