Sunday, 12 April 2009

The one with the races

Vous vous souvenez de mon article sur la Melbourne Cup, cette fameuse course de chevaux qui fait virer tout le monde dingue et bourré?
Depuis ce jour, j'ai envie d'aller passer une journée au champ de courses. Tu ne vis pas l'expérience australienne si tu ne vas pas aux races au moins une fois.
Et samedi, enfin, j'y suis allée.
Le principe? Tu mets ta plus jolie robe, tes talons les plus hauts, ton chapeau le plus ridicule, et tu partages une bouteille de champagne en pariant sur un (ou plusieurs) chevaux.
J'ai appris à analyser les écrans pour savoir sur quels chevaux parier, j'ai compris le win, place et each way, et je me suis régalée.
C'est vraiment énorme comme ambiance. Tout plein de monde, beaucoup de jeunes, tous sur leur 31 que tu croirais à la Garden Party de l'Elysée, tous un verre à la main (mais en même temps, la contradiction c'est que tu manges un sandwich au jambon ou des frites, ou un truc du genre, enfin le machin qui fait pas classe du tout et que t'as peur de t'en renverser partout sur ta jolie robe), tous en train de crier dès qu'une course commence.
Au total, il ya 10 courses pendant la journée, plus toutes les courses qui se passent ailleurs en Australie sur lesquelles tu peux parier. Mais avouons-le, c'est plus drôle de parier sur les courses qui se passent sous tes yeux.
Donc, pour faire comme tout le monde, j'ai parié. Et puis aussi, comme c'est le sujet de mon boulot ici, le jeu pathologique, je me suis dit que j'allais tester en situation réelle, pour voir quoi, et comprendre les pensées irrationnelles des joueurs.
Et les gens, j'ai gagné. Ok, pas à chaque coup, mais 15,5 $ à une course (merci le numéro 5) et 30 $ à la dernière course (pour un pari de 5$, plutôt pas mal, surtout que le numéro 16 n'était pas du tout, mais alors pas du tout favori).
Bon, j'étais très amatrice hein, j'ai commencé à comprendre le système, et savoir piocher les info dans le petit livre de la journée, mais je pariais quand même beaucoup en fonction du nom ou du numéro du cheval. Pas comme ces gens à fond, qui avaient des tonnes de journaux avec résultats des courses précédentes et tout et tout. Mais si ca devient trop sérieux, c'est plus drôle.
Je suis passée pour une parfait Sydneysider avec mon beau chapeau rouge (que Malcolm avait piqué à sa maman) et ma jolie robe noire et tout et tout.
C'était à faire, c'est un aspect de la culture australienne qu'on n'a pas en France. T'as déjà essayé d'envoyer les jeunes étudiants aller voir les courses? C'est super fun pourtant. Vraiment, c'est une bonne ambiance, où tu parles à tout le monde, et puis c'est cool d'avoir une excuse pour s'habiller comme si t'allais à un mariage.
Ainsi donc, je continue à bien m'acclimater à ma vie aussie. C'est qui qui qui veut venir avec moi au champ de Vincennes l'an prochain??

xoxo

Les photos de la journée, c'est par ici:

http://www.new.facebook.com/album.php?aid=242870&id=737520500&l=f1b33a390e


2 comments:

Unknown said...

Hihihihihi.. faut vraiment que tu viennes au Liban!! Pas besoin de races pour être habillée comme ça. Les filles s'habillent de la sorte pour aller au restaurant, faire du shopping, travailler... t'as toujours l'impression qu'elles vont à un mariage. Et quand elles vont à un mariage, c'est la vraie vraie robe de soirée, la robe de princesses qu'elles portent toutes!! Trop drôle!
Je te fais des bisous et habilles toi comme ça quand tu veux! ;)

Choupi said...

Ooh oui, oooh oui, marie-toi au Liban, jferai pêter la méga robe de princesse, comme celle que tu vois au rayon robes de promo aux USA.
J'ai toujours rêvé de porter une robe de princesse.

Bisouus miss