Friday, 26 December 2008

The one with my first summer Christmas

Merryyyyy Christmas!!!

A la demande de mon Chtitounou, photo de Choupi en "mère Noël" à la plage.
Alors, un Noël en été c'est comment?? Ben les gens, tout ce que j'ai à dire, c'est que c'est kiffant. Certes, on ne se sent pas dans l'ambiance Noël avant, mais le 24 et le 25 Décembre restent sacrés, peu importe où on se trouve sur la planète.
Le 24, petit réveillon nostalgique de la France avec foie gras, confit de canard (enfin pas pour moi bien sur), cèpes et baguette francaise. Et puis ouverture des cadeaux de Papa-Maman/Papi-Mamie. Merci la poste et ma famille chérie de continuer à me gâter même si je suis a 16000km de la maison.
Le 25, l'ambiance était à la fête. Direction Bondi Beach, avec les milliers de personnes en maillot de bain-bonnets de père Noël. C'était drôle de voir tout ce rouge. J'ai beaucoup aimé me ballader en maillot de bain, danser en plein soleil, être entouré de milliers de personnes comme moi. C'était une ambiance différente d'un Noël traditionnel mais j'ai beaucoup aimé. Je pense que c'est du au fait qu'il y a beaucoup d'internationaux à Sydney, qui ne rentrent pas dans leur famille, donc tout le monde se retrouve à la plage. Et au final c'est super sympa, j'ai bronzé, je me suis amusée et j'ai passé un très très bon Noël où je ne me suis pas sentie seule à aucun moment.
Je crois que les Noëls ensoleillés, je pourrais m'y faire très vite, et au final, je me demande si j'ai pas préféré le Noël de cette année à celui montréalais et enneigé. Les traditions sont faites pour être changées!


Tuesday, 23 December 2008

The one with our Kris Kringle

Coucou les doudous!!

Oui je sais, je ne donne jamais de nouvelles, mais j'ai bien souvent la flemme. Mais allez, cadeau de Noël avant l'heure, je vais vous raconter notre Noël entre collocs et voisins. Oui, je ne vous ai jamais parlé de mes voisins, mais ils sont super sympa et je m'entends super bien avec eux. Le soir, les portes de nos apparts sont ouvertes et on va d'un appart à l'autre, donc c'est plus une colloc à 8.

Enfin bref, du fait qu'on s'entende super bien comme ca, on a décidé de faire Noël ensemble, un peu avant l'heure puisque beaucoup d'entre eux sont australiens et seront dans leur famille pour le 24-25. C'était énorme. Tout le monde a fait à manger, Jianni et Onur ont fait une déco du tonnerre, Vincent a ramené un petit sapin, et on a fait Kris Kringle. Kris Kringle c'est le père noël secret. La semaine dernière, chacun d'entre nous avait tiré un nom au sort et on devait faire un cadeau à cette personne.

Le repas était énorme, digne d'un réveillon, l'ambiance était géniale aussi et j'ai été super touchée par mon cadeau. C'est Ben qui devait le faire. Ben est un de mes voisins avec qui je passe beaucoup de temps parce qu'il ne bosse pas en ce moment, donc il m'amène souvent à la plage, ou en soirée avec lui. Et même de temps en temps, il me laisse conduire sa voiture!! (et j'ai des progrès à faire en matière de rouler à gauche). Bref, Ben c'est le genre gros fêtard et gros déconeur, donc quand j'ai su que c'était lui qui m'offrait le cadeau, je me suis attendue à la pire connerie. Mais non pas du tout. C'est un coussin tout doux, avec un petit chat en relief , parce que j'arrête pas de lui dire que je veux un chat. Enfin bref, j'ai trouvé ca trop mimi et ca m'a vraiment touchée.

Au final, tout le monde a eu des cadeaux super sympas, on a bien géré tous. J'ai vraiment passé une super bonne soirée, et ca m'a remonté le moral parce que Noël loin de sa famille, c'est quand même un peu tristounet. Mais j'ai prévu de passer mon réveillon avec mon voisin francais et sa soeur et le 25 je serai sur la plage de Bondi Beach, donc ca devrait aller.

Allez, je retourne à ma vie ozzie.

++

Thursday, 27 November 2008

The one with my job

Et oui, et oui, c'est officiel (ou pas étant donné que j'ai pas signé de contrat et que je suis payée au black), je bosse au Baker's Oven, on the Rocks (c'est juste à côté de l'Opera House et du Harbour Bridge, donc je vois ces 2 merveilles tous les matins quand j'arrive au boulot).

C'est le boulot avec le cute boss. Renseignements pris, il semblerait qu'il ait 19 ans (et là, tu te sens pas une looseuse du tout, avec tes 24 piges et toujours pas de boulot sérieux à ton compte), ils gèrent l'affaire avec sa soeur, Valérie, un peu plus âgée, et en fait ils ont pris la succession de papa qui lui-même avait pris la succession de son papa (aaah, ca rassure, c'est pas ma faute si je possède pas un café, c'est celle de mes parents et grand-parents!!).

J'ai eu vachement de chance sur ce coup n'empêche, parce qu'ils ont accepté de me prendre à mi-temps (soit environ 27h par semaine, soit 4 jours de boulot et 3 jours de libre, dont un fixe pour la fac), et surtout ma période d'essai s'est transformée de suite en truc permanent. Alors que pour les serveuses, ils arrêtent pas d'en essayer 46000 différentes, mais ils sont toujours pas fixés.

Bref, mon boulot à moi consiste à faire des sandwiches, et des wraps (souvenirs de l'an dernier et des wraps de Concordia), à servir les clients qui prennent à emporter, à m'assurer qu'il y a assez de tartes à la viande dans la partie chaude etc... En vrai, les sandwichs, je suis en période d'apprentissage, on me laisse pas trop les faire en période de rush parce que je dois pas aller assez vite surement. Ce qui dans un sens, est vrai, parce que faire un sandwich avec une pince (aucune idée de comment s'appelle cet ustensile) et un petit couteau, c'est pas le truc le plus facile du monde. Mais hygiène oblige, tu te sers pas de tes mains. Sauf que j'ai trouvé l'astuce, je mets un gant comme ceux que mon papa il utilise pour triturer la bouche des gens. Sauf que mercredi, Valérie m'a dit que j'utilisais trop de gants (ouais, j'avais tendance à la jeter dès que j'avais trop touché de trucs), et que une paire de gants elle ca lui faisait 2 jours. Dans ce cas-là, je vois pas trop l'utilité de l'usage du gant pour rendre la confection du sandwich plus hygiénique, mais si j'ai compris quelque chose, c'est que quand tu tiens un commerce, tu te dois d'être radin et d'arnaquer tes clients.

Et oui, attention à ne pas mettre trop de tranches de jambons, 3 rondelles "That's plenty", la dinde, pas trop parce que c'est cher comme viande (en même temps, c'est du jambon de dinde, ils ont qu'à acheter de l'Eco +, il est bon, et ca coute que 1euro le paquet de 4). Les rondelles de tomate, c'est 2, pas plus, mais c'est en extra, donc un sandwich qui à la base devait te couter 5$ finit par couter 8-9 dollars selon ce que tu rajoutes dedans (5$ c'est pour 2 tranches de pain de mie, du beurre et les fameuses 3 tranches de jambon).

A part ce coté un peu radin qui va à l'encontre de mes convictions, ca va, je m'y plais. Et puis, ils sont pas radins avec moi, et quand j'ai mes 30 minutes de pause, je peux prendre ce que je veux à manger et à boire et on me le retient pas sur mon salaire. C'est déjà ca.

Ensuite, mes collègues... Je m'entends bien avec les serveurs, une canadienne de mon age à peu près et un gars qui me drague un peu (mais ca s'avère utile quand il fait la plonge à ma place) mais qui est super cool et sympa (mais pas mignon et un peu trop âgé). Dans les filles derrière le comptoir avec moi, la seule que j'apprécie vraiment, c'est Jenny, une chinoise toujours de bonne humeur, avec des boucles d'oreille psychédélique qui me font marrer. Après, il y a Antoinette, une libanaise, qui est bien plus âgée, et qui des fois est sympa et des fois m'horripile parce qu'elle me prend pour la dernière des démeurées. Et enfin Shirley, sympa mais sans plus, et à qui j'ai envie d'offrir une pince à épiler à Noël parce que voir sa broussaille de sourcils me stresse (je sais c'est pas bien de dire du mal, mais quand même).

Le mauvais point de mon boulot, c'est que je bosse le week-end, ce qui est moyennement compatible avec les parties organisées à droite et à gauche, mais bon, je vais pas m'arrêter de sortir pour autant, donc je prends sur moi, et je demande à papa et maman de m'appeler le matin pour me réveiller.
Oui, parce que je vous ai pas dit mais mon 2ème jour de boulot, j'étais sensée commencer à 8h, et je me suis réveillée à 8h30... Mais ils m'en n'ont pas tenu rigueur. Ouf!

Et voilà, maintenant vous savez tout de mon boulot super méga intéressant de la mort qui tue... On va pas trop en demander non plus, ca me fait des sous, c'est tout ce que je veux.

Ah et du coup, ben j'ai laissé tomber le Body Shop, un peu à contre coeur, mais c'était pas compatible avec mon boulot et l'avantage de ce que je fais en ce moment, c'est que c'est permanent. Et honnêtement, recommencer l'arpantage de Sydney avec 20 CV sous les bras en priant pour que quelqu'un me donne ma chance, j'ai pas trop envie de recommencer. Donc voilou.

The one where I finally get the Internet at home (or kind of)

Coucou les zouzous!

Mais que c'est-il passé dans ma vie ces dernières semaines, vous qui vous plaignez de pas avoir de nouvelles.
1) Toujours pas internet à la maison ca réduit les possibilités de rédaction d'articles.
2) Mon boulot est fatigant, même si je bosse que 4 jours par semaine.

Mais la bonne nouvelle les doudous, c'est que j'ai internet à la maison. Enfin, c'est un peu plus compliqué que ca.
Hier, toute motivée, comprenant que mes collocs ne se bougeraient jamais les fesses pour installer ce putain d'internet à la maison et ne me sentant personnellement pas capable de le faire (étant donné que je suis ici que pour 6 mois, et qu'il faut faire une ouverture de ligne téléphonique et blabla), j'ai décidé d'opter pour un espèce de modem-clé USB qui te donne accès à internet peu importe où tu es, du moment que t'es dans une zone 3G.
Donc toute heureuse hier soir, j'installe le nouvel amour de ma vie qui s'est révélé être un véritable hypocrite.
Certes, il me laisse avoir accès à gmail, blogger (pour écrire sur le blog) aussi mais la vitesse doit être inférieure à du 56k, je me sens revenue à l'âge de pierre de l'internet, télécharger une petite chanson sur Itunes prend une heure et fait couiller le chat gmail... bref, pas la joie. Et le pire du pire, pour une raison que j'ignore, il ne me laisse pas avoir accès à Facebook. Là, j'ai senti le desespoir m'envahir. Moi, sans facebook, moi l'espionne facebookienne n°1 mondiale, privée de mon site de prédilection (après gmail).
Du coup hier, ben j'étais pas motivée à écrire sur le blog.

Et puis ce soir, j'ai réalisé que si je me connectais en mode 2G, j'avais accès à Facebook. Problème, le mode 2G marche pas dans ma chambre. Par contre, j'ai découvert un réseau non sécurisé sans fil qui permet d'avoir une vitesse normale et que du coup je squatte. Merci Motorola que je sais pas qui tu es, mais tu me sauves la vie sérieux! Bref, je vais tenter de naviguer entre ma connection pourrie et motorola, en espérant qu'il reste en réseau non-sécurisé pendant les 6 prochains mois. Ou alors, maintenant que internet à la maison, je peux peut-être essayer d'organiser le vrai internet la semaine prochaine... A voir. A mon avis ca vaudrait le coup quand même parce que je sens que la clé et sa vitesse d'escargot, ca va vite me souler.

Allez, quelques nouvelles à venir, mais pour l'instant, je vais rejoindre ma voisine.

A plus tard.

Thursday, 13 November 2008

The one with the Melbourne Cup

J'ai un peu de temps ce matin pour trainasser dans un internet cafe et vous racontez, pour une fois, quelque chose d'autre que ma vie (meme si je sais que vous etes tous fans de mes aventures), j'ai nomme la Melbourne Cup.
Qu'est-ce donc que la Melbourne Cup? C'est une course de chevaux, si j'ai bien compris, une course unique qui dure environ 3 minutes. Mais en Australie c'est un veritable evenement, meme si j'ai du mal a comprendre pourquoi.
La Melbourne Cup a eu lieu le 4 Novembre, donc j'ai ete au courant la veille et n'ai pas participe aux festivites. Mais l'an prochain, je rate pas ca! (ok, ca implique que l'an prochain, je sois en Australie, ce qui est tres peu probable!).
Bref, revenons a nos moutons. Pour que vous compreniez l'ampleur du phenomene Melbourne Cup, vous devez savoir qu'a Melbourne, c'est un jour ferie. Ouaip, comme notre 11 Novembre ou notre 8 Mai. A Melbourne, on ne travaille pas le jour de la Melbourne Cup.
A Sydney, on bosse, mais si tu es dans un bureau, comme mes collocs, ben en general, ton apres-midi est chomee aussi.
Que fait-on alors pour la Melbourne Cup? On s'habille super classe, pour les filles on porte des chapeaux dignes de ceux de la reine Elizabeth, on porte des hauts, tres hauts talons, pour les garcons on revet son plus beau costard, et a partir de midi, on commence a picoler. Attention, on boit du champagne ou des trucs bien classe comme ca. En general, tu as un lunch mega super trop la classe organise par ton boulot si ta societe est un truc important et tu profites du repas et de l'alcool. Jusqu'a minuit passe.
Eventuellement, tu paries sur un cheval (rappelons que la Melbourne Cup est une course hippique!), je crois que beaucoup de gens parient.

Le soir de la Melbourne Cup, j'etais au centre ville, et tu les voyais tous passer, des versions jeunes de Queen Mum et du Prince Charles, ronds comme des briques, trebuchant parce que va marcher avec des talons hauts quand t'es soule, et c'est assez marrant a voir comme spectacle.

Enfin bref, fin de la minute culturelle, je songe a exporter le concept Melbourne Cup en France, ca pourrait etre sympathique non ? (sans le chapeau of course!)

Tuesday, 11 November 2008

The one where I finally get a job

Et oui ca y est les amis, je commence a gagner des sousous. Vous connaissez la regle du "j'arrete de chercher et c'est a ce moment-la que je trouve"? Ben c'est ce qui s'est passe. Enfin presque.
D'abord, vendredi, j'ai eu un coup de telephone de the Body Shop, et je vais bosser la-bas en tant que casual, c'est-a-dire qu'ils m'appellent quand ils ont besoin, et c'est pour la periode de Noel. Et moi, je dis quand meme The Body Shop, c'est trop la classe, meme que je vais avoir un Tshirt a moi et tout. En plus, j'ai fait une interview de groupe pour ce truc, et j'ai ete retenue, pour etre a la caisse, parce que je suis dynamique et souriante et que j'ai de l'experience dans ca. Youhouuu.

Bon apres, c'est que pour Decembre-Janvier, et les heures varient, alors j'ai continue a chercher. Mais lundi, j'ai decide d'aller a la plage a cote de chez moi (troooooop belle au passage) pour me detendre et pas penser a la recherche de boulot pendant une journee. Juste, comme Onur me l'avait conseille, j'avais pris un CV pour le deposer au cafe de la plage. Et ben, le gars m'a envoye bosser direct au petit kiosque a l'entree des Royal Botanical Garden. J'y bosse 3h tous les jours, je crois que les week-ends, j'ai pas a y aller, et je suis payee cash, 15$ de l'heure.

Et puis jeudi, j'ai un entretien pour un autre truc. Je pense que deja, rien que de combiner the Body Shop et le kiosque, ca devrait me faire pas mal de sous. Et puis, mon reve secret, c'est qu'ils me gardent au Body Shop pour jusqu'en mai. On sait jamais, ca peut arriver.

Enfin bref, voila, je suis soulagee quand meme, et puis au final, en 3 semaines ici, j'aurai reussi a trouver appart, boulot, stage en labo et debut de reseau social. Moi je dis, l'Australie, ca me porte chance quand meme.

NDLR : Pour cause de paranoia extreme en ce moment, j'ai un peu modifie l'article.

Sunday, 9 November 2008

The one where i never had such a great job interview

Aujourd'hui, j'ai decide d'aller prospecter pres de Circular Quay et The Rocks pour poser mon CV dans les restos/cafe. Je rentre dans un, pour demander si ils cherchaient quelqu'un meme si rien n'etait marque dans la vitrine. La femme me repond, faut voir ca avec le boss. Ok, j'attends que le boss vienne me voir.
Pour vous un boss c'est quoi? Pour moi, c'est un type proche de la quarantaine ou plus, bedonnant, crane degarni, bref pas attirant pour un sou. Mais la le boss c'est un gars que quand je le vois, j'ai subitement des vapeurs. La vingtaine (comment est-ce qu'on est boss a 25 ans et quelques?), brun, yeux bleus, charme irrestitible, accent a croquer... Bref, je l'aurais bien devore sur place ce boss moi.
Il me tape la causette (bon ok, il me pose juste des questions sur mon experience et mes disponibilites), jsuis pas sure que ca ira parce qu'il cherche plus du temps plein (en meme temps, du temps plein s'il est a cote toute la journee, je veux bien). Bref, s'il me rappelle la semaine prochaine, c'est que j'ai une periode d'essai, sinon, ben c'est pas bon. Moi je veux bien qu'il me rappelle aussi juste pour aller boire un verre ensemble.
Le meilleur pour la fin, il me dit "thank you mademoiselle" (qu'est-ce qu'ils aiment ca les anglophones caser les quelques mots de francais qu'ils connaissent), je lui dis "Thank you boss" (oui l'entretien etait sur un ton leger), et il me dit "My name is Chris"... La je me dis que mon fils s'appellera Chris parce que putain, j'aime les Chris.
J'espere juste que c'est un signe et que ca me portera chance.

Bon allez jvous laisse, jvais aller me plonger dans une baignoire de glacons pour me refroidir un peu.
'

Saturday, 8 November 2008

The one with the job hunting (part 2)

Putain aujourd'hui, je m'arrete plus d'ecrire. Bah au moins ca vous fera des trucs a lire ce week-end.
Je continue ma recherche de boulot, meme si techniquement, j'ai trouve quelque chose. Le probleme, c'est que j'ai trouve, c'est du "casual", comprenez nombre d'heures variant de 10h a 40h par semaine, selon les besoins du magasin. Bref, la c'est pour bosser a the Body Shop (et ca par contre c'est le pied), pendant la periode de Noel.
Mais comme c'est que jusqu'en janvier et que au debut, j'aurai pas beaucoup d'heures, je cherche.
Donc aujourd'hui je suis allee a Westfield de Bondi Junction (le centre commercial enorme de chez enorme) avec 2 paquets de CV differents. Celui ou je suis une serveuse experimentee, et celui ou je suis une vendeuse hors du commun... Je ne me suis pas trompee de paquet une seule fois, je suis assez fiere de moi.

Enfin bref, tout ca pour vous dire les quelques lecons que je retiens de ma recherche de boulot:

1) Regle numero 1, savoir mentir, de plus en plus. Je deviens mytho au possible, que bientot je vais m'inventer une super mega vie de reve. Donc je ments sur mon experience mais aussi sur la duree de mon sejour. Je precise pas que mon visa ne m'autorise que 6mois avec le meme employeur, je dis que je suis la pour 1 an, bref, je deviens une experte dans l'art de la dissimulation de la verite.

2) Chercher du boulot, c'est dangereux. Quand c'est pour les boulots de vendeuse, tu es forcee de regarder les vitrines a la recherche d'un papier indiquant que du personnel est recherche. Et les vitrines c'est mega tentant. Ca fait mal je vous jure de voire tous ces vetements-chaussure-lingerie me faire de l'oeil tandis que je les ignore completement, en essayant de rester concentrer sur mon objectif "Des sous des sous!!". Notez que le besoin de sous se fait de plus en plus present etant donne que je resiste a la tentation depuis trop longtemps deja.
Si c'est pour un boulot de serveuse, le probleme c'est que tous ces bons trucs que tu vois sous te yeuz sont super tentants aussi. Donc en gros t'as faim en permanence.

3) J'aurais du etre asiatique. Je sais pas pourquoi, mais dans les trucs de bouffe en tous cas, c'est a 99% des asiats. Du genre, il y a un truc en ville ou j'ai postule qui s'appelle "Boulangerie de France", ben les employes, c'est des asiats. Le truc c'est francais, ecrit en francais, vendant du pain et des viennoiseries et c'est des chinois. Au bout d'un moment tu finis par te dire qu'il doit y avoir une espece d'alliance secrete, un reseau asiatique super puissant qui fait que t'es prioritaire pour decrocher un boulot si t'es asiatiques. Donc si je trouve toujours rien, je vais peut-etre me mettre a m'inventer une nationalite chinoise ou vietnamienne ou je sais pas.
(NB : Les propos du 3 ne sont absolument pas racistes, c'est juste une constatation que j'ai ete amenee a faire.)

4) Chercher du boulot en faisant du porte a porte c'est epuisant. D'ailleurs, je m'en vais faire une sieste de ce pas.

The one where I begin to settle in

Allez va, je prends mon courage a 2 mains, et je vous mets les photos de ma maison. Le truc c'est que ca prend 2heures pour telecharger les photos, alors ca m'enerve. Mais c'est pas grave.
Donc voilou, ca c'est mon petit chez-moi et ma petite chambre.



Comme vous pouvez le remarquer, les photos ont suivi

Je me suis amenage mon petit coin beaute-maquillage, pour pas encombrer la salle de bains...


La cuisine

Le salon

La salle a manger


Quite a parler de mon chez-moi, un peu plus sur mes collocs. Je suis donc la seule fille au milieu de 3 males... Jianni, Onur et Colm (et tous des noms super originaux!)

Jianni est Ozzie, de Sydney. Il bosse je sais pas trop dans quoi et il a 23ans comme moi. C'est THE fetard. Pas trop pendant la semaine a cause du boulot,mais le week-end, tu peux etre sur que le matin, il a la gueule de bois. Super drole, toujours a faire l'idiot, il me fait rire.

Onur aussi est Ozzie, mais de Melbourne, 23 ans too, qui bosse too.Il fait pas mal d'activites a cote, quasiment un truc tous les soirs. Super gentil, tu peux avoir de grandes discussions avec lui. Plein de conseils pour que je trouve un job, il va m'accompagner demain faire le tour des restos pour me motiver. Il aime bien faire la fete aussi, et il me fait rire aussi mais j'aime bien son cote longues discussions je peux te confier mes problemes.

Enfin, Colm est Irlandais, 27ans, en working Holiday Visa comme moi. Il a trouve un boulot qui est super "boring" et que je sais pas trop ce que c'est. Comme il commence a bosser super tot le matin, il sort pas trop la semaine (encore que cette semaine, ca a pas ete trop le cas), mais c'est aussi un grand fetard du week-emd, fan de biere. Il aime le rugby, on est alle voir un match ensemble cette semaine, et on se livrera a une guerre impitoyable quand le tournoi des 6 Nations commencera en Europe. Super sympa, je discute pas mal avec lui aussi, et j'adore parce qu'a chaque fois que j'ai un entretien pour un boulot, il m'envoie un texto pour me souhaiter bonne chance.

Voilou, mes collocs sont donc bien sympas comme vous pouvez voir. La semaine prochaine, on fait une fete chez nous, pour rencontrer les voisins et tout. Je suis en charge du punch, recette speciale Nolif, ca vous rappelle quelque chose les montrealais?

Sinon, ben je me fais a la vie ici, je commence a avoir mes petites habitudes. Mes cafes latte proviennent en general de chez Gloria Jean's coffee, je suis accro au Sushi Rolls(egg omelette et steam prawn) de Kings Cross Station (1.80$ le rouleau, c'est donne), je regarde du bon cote de la route avant de traverser, je reste du cote gauche de l'escalator, je commence a marcher du bon cote du trottoir, je maitrise les stations de metro du centre, je connais quelques bars. J'arrive a diferencier les differentes pieces de monnaie, je sais que la plus petite c'est la 2$, la plus grosse, le 50cents. J'ai encore un peu de mal avec la couleur des billets cependant, enfin non, juste entre le 5 et le 10. Ah et oui, ici, les pieces de 1 cents et de 2 cents, ca existe pas. C'est pratique, ton porte-monnaie est plus leger. En fait, c'est marrant, dans les magasins, les prix peuvent etre 3.96$, ou 59.99$ ou des trucs comme ca, et en fait c'est arrondi au plus proche. C'est assez marrant comme systeme.

Ma vie sociale se passe bien aussi, je suis restee en contact avec quelques gens de l'auberge, l'autre apres-midi on a passe 2h a se ramollir dans un jaccuzzi, je sors avec mes collocs, je recois des textos, j'envoie des textos, je vois P.C. (nom de code, a vous de deviner) de temps en temps... Tout roule.

Voilou, maintenant, vous en savez un peu plus sur comment tout se passe dans ma vie de Sydneysider.

The one with the mosquitoes

Vous savez comment je suis allergique a toutes les piqures d'insecte? Ben ici c'est pire.
Hier soir, j'etais a Jannali au Sud de Sydney (me demandez pas ce que je faisais la-bas, vous devenez trop curieux) et je suis sortie fumer UNE cigarette. Donc ca fait a peu pres 6 minutes pour fumer une cigarette. Je rerentre, 10 piqures, je deconne pas, je les ai comptees, 10!
Et puis elles ont enfle, enfle, et maintenant, j'ai des gros trucs sur les jambes, que ca me fait mal quand je marche, sur le ventre aussi, sur le bras. Bref, pas la joie.
C'est pas vraiment que ca me gratte, mais ma jambe a certains endroits a double de volume, c'est chaud, ca tire et ca fait mal.
Heureusement, aujourd'hui, il y avait la soeur et le beau-frere d'un de mes collocs, et ils sont medecins, donc j'ai eu une pseudo-ordonnance sur un bout de sopalin, et j'ai pu aller m'acheter ce qu'il me fallait.

Bref, fallait que je crie ma haine des moustiques, parce que j'ai maaaaaal!!
Ah et du coup, je suis sure que mes piqures de l'autre fois dans le dos, c'etait des moustiques aussi.

Sinon, la vie de Choupi chez les Kangaroos se poursuit tranquillou.

A pluch.

Thursday, 6 November 2008

The one with the job hunting

Et oui les amis, je suis en pleine galere de chechage de boulot, a prospecter partout partout. Ca finira par arriver, ca fait qu'une semaine et 2 jours que je cherche, mais c'est parfois un peu frustrant.
Bref, j'ai 46000 versions de CV differents, tantot serveuse, tantot vendeuse aux Galeries Lafayettes, tantot caissiere a McDo. Faut bien adapter le CV a la demande, et c'est juste des petits mensonges de rien du tout. Et puis si vous recevez un coup de fil ou un mail venant d'Australie demandant si j'etais une serveuse/vendeuse/caissiere qui valait le coup, vantez mes merites.

Je vais quand meme vous raconter lundi, parce que j'ai cru peter un cable ce jour-la. J'avais rendez-vous pour un boulot de "vente-marketing", bon jsuis pas stupide, je savais que j'allais devoir essayer de vendre des choses aux gens dans la rue, mais je m'attendais pas du tout a ca.
Donc lundi midi, j'arrive aux bureaux de George Street Marketing, et on est plusieurs, et on nous dit que on va etre supervise pour la journee pour apprendre le boulot. Oki, pas de soucis. Je commmence a douter de ma capacite a faire ce boulot quand j'apprends que ce que tu dois obtenir des gens, c'est qu'ils acceptent de donner 30 dollars par mois a une association charitative qui aide les enfants.
Bref, on part, mais pas en ville, non, on part peter a Blacktown, soit 1h de train environ.
Arrive la-bas, 2eme surprise. Tu dois faire du porte a porte. Oui, oui, tu frappes a la porte des gens. La je me dis, ouuuuh, c'est vraiment pas pour moi ce boulot. Je me renseigne un peu, et tu n'es paye que si tu arrives a faire signer les gens. Le gars qui me supervise a l'air convaincu que c'est un boulot genial, et moi jme demande si on lui a fait subir un lavage de cerveau ou quelque chose. Moi je crois pas que tu puisses obtenir 10 signatures par semaine non. Pas moyen que je fasse ce boulot. Je suis prete a accepter beaucoup mais ca non!
Donc je dis au gars que ce boulot n'est pas fait pour moi, et que je rentre au centre ville recuperer mes affaires (histoire de pas perdre le reste de mon apres-midi).
1h et quelque de train plus tard, je suis de retour au centre-ville et surprise, les bureau sont fermes. Et oui, ce jour-la, tout le monde etait parti sur le terrain, y compris le boss. Le probleme, c'est que j'avais laisse toutes mes affaires a l'interieur, pour pas etre encombre. Donc sur moi, j'ai en tout et pour tout, un stylo, 40cents et mon ticket de train.
C'est a ce moment-la que j'ai craque et panique. Avec ma parano habituelle, je commencais a m'imaginais des tas de trucs, du style ils m'ont tout vole, c'est un faux bureau, je vais jamais rien recuperer...
Ajouter a ca que je crevais la dalle et que j'etais grave en manque de nicotine, je vous laisse imaginer mon etat.
Je taxe une clope a un gars, totalement desesperee, et je le vois rentrer dans l'immeuble, manque de pot, il travaille au 2nd et moi c'est le 1er etage qui m'interesse. Il me dit qu'il va essayer d'appeler les bureaux pour moi, et puis il redescend et me dit que ca repond pas et qu'en general, quand ils ferment, ils reouvrent pas. La serieux, j'ai panique.
Mais je me suis raisonnee. J'ai laisse mes idees irrationnelles de cote, et j'ai attendu devant la porte, je savais que quelque'un finirait par revenir. J'ai quand meme essaye de jouer au McGiver et tente en vain de forcer la serrure avec mon stylo. La serrure a resiste, pas mon stylo.
au bout de 45 minutes, quelqu'un a fini par revenir, j'ai recupere mes affaires en vitesses et j'ai foutu les camp.

Voila, c'est ca la recherche de boulot a Sydney, que tout le monde se rassure, je trouverai quelque chose, j'ai pas encore explore toutes les pistes. Je croise les doigts pour avoir une opportunite a Myer (equivalent des Galeries Lafayettes), faut juste qu'ils soient d'accord pour engager un mi-temps (soit 25-30h quand meme, les notions de mi-temps et temps plein sont quelques peu differentes ici).
C'est marrant, avant de partir, j'avais plus tendance a paniquer pour trouver un appart ou le boulot a la fac ou pour avoir une vie sociale. Tout ca s'est fait assez facilement au final et c'est pour le boulot que je galere le plus. Mais une fois de plus (et ca c'est pour rassurer papa-maman), la situation est loin d'etre desesperee.

Bon allez, j'imprime quelques CV et je repars. Super Choupi entre en action!

Friday, 31 October 2008

The one with the moving-in

Bon, au final, hier soir, je suis sortie avec les gens de l'auberge et j'ai raté le dernier train donc je me suis retrouvée à redormir à l'auberge (sans payer hein bien sur), à croire que ca me manquait déjà! Mais bref, tout ca pour dire, que j'ai pas eu le temps d'écrire mais que là, je suis dans un café (mon nouveau Starbucks/Second Cup), dehors parce qu'il fait chaud, en train de boire un latte et de fumer et que je peux vous écrire. Youhouuu. Enfin pas trop longtemps non plus, j'ai un rdv pour un job tout à l'heure.

Donc je vais juste vous raconter mon aménagement, et pour les photos, vous attendrez parce que l'internet du café est trop lent, et ca met 3h à télécharger les photos. Puis toutes facons, j'en n'ai pas encore pris.

Donc mardi matin, la tête bien dans le pâté à cause du mad Monday de la veille, j'ai pris mes 2valises et mes draps, trainé tout ca jusqu'au croisement et arrêté un taxi. Oui, toujours aussi féniante!

Arrivée, à la maison, j'ai tout sorti des valises et tout rangé, et j'étais assez fière du résultat, oui vous aurez les photos! Mes collocs aussi étaient assez impressionés le soir.

Bref, une fois ma chambre aménagée, il fallait que j'aille faire les courses, pour remplir le frigo, pourvoir me laver etc...

Heureusement, à 3minutes de chez moi il y a une multitude de magasins de bouffe. Ca s'appelle le Edgecliff Food point. T'as l'épicerie asiatique, italienne, du pain, un boucher, un volailler... Bref, tout tout et un Coles donc, le supermarché.

Je me suis dit que pour être sure de ne rien oublier, j'allais faire rayon par rayon. Au final, j'ai du passer 2h30 à faire mes courses. Au niveau des produits, on trouve à peu près pareil que à Montréal, mais pas de thés parfumés, du creamcheese, des fruits et légumes à foison et pas chers, et niveau yaourts, c'est pas top du tout. Beaucoup plus de fromages qu'à Montréal aussi.

J'ai aussi trouvé shampooing, gel douche, cire... tout le tralala pour les filles quoi.

Mon charriot bien rempli, je passe à la caisse, et là je me rends compte que même si ma maison est pas loin, quand t'as 10kg de courses à te trainer, c'est loin. Si les taxis roulaient pas du fichu mauvais côté de la route, j'aurais été capable d'en prendre un. Oui, j'ai vraiment cru mourir sur le chemin. Mais je suis arrivée entière, même si mes muscles ont pas mal hurlé à la mort le lendemain matin.

Enfin bon, tout ca pour dire que j'ai de quoi me laver et manger pour un mois environ, sauf pour le frais. Je change aussi mes habitudes alimentaires du matin. Je suis passée au toast-creamcheese parce que les yaourts c'Est vraiment pas ca. J'attendrai de rentrer en France pour en remanger. Par contre, la creamcheese norgie a recommencé, et j'accomode tout à la sauce creamcheese.

Pour conclure, je trouve la vie moins chère qu'à Montréal ici, probablement à cause du taux de change du dollar australien. Mais c'est cool pour moi.
Voilou pour un peu plus de la vie de Choupi au pays des Kangourous, jcommence vraiment à me plaire ici. Dès que j'aurai un boulot, ca sera totalement parfait.

Ahah, je sais pas si je vais rentrer les Choupichoux!

The one with the parties

Oki mes Loulous, j’ai trouvé la solution pour vous tenir au courant et combattre mon immense flemme de tenir mon blog à jour. Je tape le texte le soir sur word et quand je me connecte, je copie-colle. Comme ca, vous allez avoir des nouvelles!! Ahah.


Donc, j’ai découvert la vie nocturne à Sydney. Facile, l’auberge est dans un des quartiers ou ca bouge le soir. Donc en général, ca commencait à l’auberge, avec de la (ou du) goone (toujours pas checké l’orthographe). Du vin en boite, pas bon du tout, mais une tasse par ci, une tasse par là, ca fait son effet. Ensuite, tu vas dans un bar, ou tu as des verres de bière gratuits parce que tu viens avec l’auberge.


J’ai bien aimé le World Bar. La première fois, je voyais tout le monde avec des théières, et je comprenais pas trop. Alors je me suis dit qu’ils devaient faire un thé spécial ici. C’est la 2ème fois où j’y suis retournée que j’ai compris. En fait dans les théières, il y a des cocktails. Donc j’ai essayé la théière au Long Island Iced Tea, histoire de se remémorer certaines fêtes à Montréal. Enfin bref, tout ca pour dire que je trouve le concept des théières marrant.


Sinon, ben voilà, tous les soirs, j’ai fait un truc, facile à l’auberge, il y a toujours des gens prêts à faire la fête. Les lendemains sont toujours un peu difficiles mais bon.


Que dire d’autres, ben vous mettre quelques photos des gens de l’auberge. Ah aussi, c’est non-fumeur mais il a des zones fumeurs à l’extérieur, donc c’est facile d’y aller et en plus, c’est pas comme à Montréal où tu te gèles les fesses. Et puis les Ozzies ils fument beaucoup en fait.

Voilou les doudous, à pluch.



Drinking games with goon (merci Seth pour l'orthographe)


Laura, une canadienne et Barbara



Paul, un des nombreux anglais


Mes collocs américaines de la chambre 33, Lindsay et Meg


Thursday, 30 October 2008

The one with some news

Oui, je sais, vous me croyiez tous décédée, probablement tuée par cette satanée piqure d'insecte. Mais non je suis toujours là, juste, je n'ai pas encore internet à la maison, donc je dois aller dans les cafés, et en général quand je me connecte, c'est pour chercher du boulot. Ce qui fait que j'ai une flemme énorme de mettre le blog à jour, vous m'excuserez.

Alors, en vrac, et je développerai plus tard, quand je serai un petit plus posée.

J'ai aménagé, mes collocs sont bien sympas, ma chambre est toute bien arrangée (oui ca aussi vous aurez des photos), le quartier est cool.
J'ai fait mes premières courses, découvert le Coles (supermarché australien), toujours pas trouvé de cafetière digne de ce nom, mais j'ai trouvé des tranches de gruyère qui ont le gout de gruyère. 4$, certes, mais ramené en euros, pas si cher. Le fromage et moi, vous savez....
J'ai gouté le vegemite, spécialité australienne.... Ben heureusement que j'avais mon pot de nutella à côté, c'est pas bon!
Je cherche du boulot, je cherche, je cherche. Ca va venir, ca fait que 3 jours en même temps.
Ptt coeur est toujours cute.
Il a plu, mais aujourd'hui il fait chaud. Avec un peu de chance, samedi je vais à la plage.
J'ai pas encore eu trop le temps de visiter, donc peu de photos à vous montrer. Et puis même si je visitais, je suis pas une Philou, donc j'ai du mal à prendre des photos. Mais je fais des efforts.
J'ai découvert ce qu'un coackroach (ou un orthographe similaire) était. La charmante bestiole ressemble à un cafard et était venue se loger dans la sacoche de mon ordi. Je vous laisse imaginer mon hurlement.
Je commence à bosser à l'université mercredi, probablement pour faire du traitement statistique pour l'instant mais c'est déjà bien cool.

Ca sera tout pour aujourd'hui, il est 19h, je suis partie de chez moi à 9h30, j'ai faim!

Allez, 3 petites photos, parce qu'elles sont trop symboliques et que je suis restée en extase quand j'ai enfin apercu ces merveilles australiennes.





PS : Vous inquiétez pas je fais aussi la fête. A ce propos:
1) Les australiennes, c'est comme les américaines/canadiennes/anglaises, elles savent pas ce que s'habiller classe veut dire et oublient trop souvent de porter un pantalon ou une jupe.
2) Le champagne c'est pas cher. 4$ le verre. Yihouu
3) Le goone (aucune, mais alors vraiment aucune idée de l'orthographe) est une sorte de vin bon marché, pas bon, mais alors pas bon du tout mais que tu bois quand même quand t'es en auberge de jeunesse.

Bisouuuuuuuuuuuuus

Saturday, 25 October 2008

The one with the apartment

Super Choupi is back! Ca y est j'ai trouve un appartement. Ca m'aura pris 2 jours. Bien place, pas trop cher, avec 2 australiens sympas et 1 irlandais que j'ai pas encore vu (Chtitounou, je penserai a toi).

Je vous enverrai l'adresse par email. Par contre, j'aurai pas de telephone fixe, donc il faudra passer par skype pour me parler gratuitement. Et pour les urgences ou pour ceux prets a depenser un peu plus, j'aurai un portable des ce soir. Je vous donnerai le numero par email aussi.

Ma chambre etait pas meublee, donc je me suis demerdee a trouver tout ce qui est necessaire a petits prix et j'ai presque fini. Tout cela m'a permis de decouvrir un peu plus de la vie australienne.

1) Vous croyiez avoir tout vu avec le centre Eaton? C'est sans compter sur l'enorme centre commercial pres de Bondi Junction. Truc immense sur 6 etages, avec 2 supermarches, 2 department stores (genre Galeries Lafayettes), 1 sorte de Carrefour mais sans le manger (en gros l'equivalent de Zellers a Montreal) et puis pleins pleins de boutiques, que j'en avais la tete qui tournait. J'ai rien achete cependant meme si certains magasins me faisaient grave de l'oeil.

2) Ici, tu trouves de la bouffe chinoise/jap a tous les coins de rue. Pratique, en cas de petit creux, je me suis decouvert une sorte de passion pour le maki roll crevette/concombre, a 1$80 (pas cher). Et tous les vendeurs, c'est tous des asiats. Oui, l'Australie est envahie, on comprend mieux l'union avec face de rat ecrasee (et en plus ils sont meme pas aimables).

3) J'ai trouve un equivalent de Dollarama. Tout n'est pas a 1$ mais c'est rempli de conneries pas cheres.

4) Je crois que ici, les cafetieres, c'est pas repandu. Au rayon bouilloires, impossible de trouver une cafetiere basique et pas chere. Je croyais que c'etait universel moi. Faut que je trouve une solution ou je vais avoir de gros problemes le matin... Sinon, papa-maman, preparez le colis!

5) Au final les Jean Coutu c'etait pratique parce que c'etait ecrit en gros et je savais que la il y aurait une pharmacie (en plus du reste). J'en chie pour trouver une pharmacie ici, et je me suis faite piquer en bas du dos hier, et ca fait mal, et j'ai aucune idee de l'espece de bestiole qui m'a fait ca (et je psychote sur le fait que ca soit un insecte venimeux, que peut-etre demain je serai morte).

6) Pour trouver les shampooings, le super marche c'est nickel. Il y a les Herbal Essence qu'on aimait tant avec Boubou mais par contre pas de Aussie. Ca, va falloir m'expliquer. Sinon, ils ont des deos normaux qui sentent bons comme en France, ouf sauvee. Et niveau maquillage, je retrouve les basiques mais aussi Cover Girl (because every woman is a queen)!

Voila, pour l'instant, j'arrive a me debrouiller et a me reperer. J'ai juste encore du mal avec le "je roule du cote gauche de la route", je ne sais jamais ou regarder quand je traverse. Ah et aussi, dans les escalators, en France, tu restes du cote droit si tu veux pas monter les marches en meme temps et tu doubles par la gauche quand t'es presse. Ben si, devinez quoi, c'est l'inverse! Et oui, ca aussi c'est dur!

Bon voilou les frenchies, maintenant, vous en savez un peu plus sur la vie en Australie.

Wednesday, 22 October 2008

The one with the looooong travel and the first days in Sydney

G'day les zouzous,


Bon, vous l'avez compris, je suis bien arrivee a Sydney (je m'excuse d'avance, pas d'accents, clavier australien).

Le voyage s'est bien passe, un peu long mais le vol Paris-Singapoure est passe tout seul puisque j'ai dormi tout le long. Au moins, j'ai pas ressenti le manque de nicotine. Au passage, Singapore airlines, c'est trop enorme comme compagnie. Au debut du vol, il t'apporte une serviette chaude pour te rincer les mains si tu veux, comme dans les restos chinois, apres ils t'emmenent le menu des differents repas que t'auras. La bouffe est excellente, t'as des vrais couverts, pas des couverts en plastique, et puis t'as un petit ecran, avec plein de films, series et meme du traitement de texte, powerpoint... tu peux brancher ta cle usb ou ton ipod et regarder un film que tu y as mis dessus ou ecouter ta musique (desolee, mais mon cote geekette a ete tout emerveille).

Bref, l'aeroport de singapour avait une zone fumeur et un tea leaf coffee bean company (l'equivalent de starbucks dont j'etais tombee amoureuse en Californi). J'ai pu me racheter de la poudre a la vanille. Et puis tant qu'a faire, je me suis achete une cartouche de clope.


Ensuite, A380. A vrai dire, un peu decue, l'interieur etait exactement pareil que l'avion precedent. Le seul truc c'est que il y a 3 entrees differentes, et qu'il y a des suites en plus des premieres classes. Mais je n'ai pas pu le voir ca, j'etais decue. J'ai jete un petit coup d'oeil vite fait en sortant et ca avait quand meme l'air bien enorme. Ah et si, il est vachement plus silencieux que les autres navions. Et puis il a ete construit a Toulouse alors j'etais trop fiere de monter dedans.


Arrivee a Sydney, j'ai rejoint mon auberge, et puis j'ai commence quasi direct les visites d'appart. Comme l'an dernier, tu tombes sur tout pendant les visites, mais je desespere pas. Meme si je vous avoue que hier j'ai eu une grosse crise de panique a me dire que je n'y arriverai jamais. Mais Choupi n'est pas prete a baisser les bras, donc avec une pensee emue pour ma Boubou en souvenir de nos galeres logementesques de l'annee derniere, je me suis remise a la tache. La difference avec l'annee derniere c'est que les gens a l'auberge ne sont pas ici pour trouver un appart, donc ils ont du mal a comprendre pourquoi je passe autant de temps sur l'ordi. Ben oui, moi je suis une fausse aventuriere.

Mais mes collocs de l'auberge sont quand meme sympas. Une des filles de ma chambre est montrealaise, anglophone (elle etait a McGill, meme que hier, j'avais mon sweat Concordia et elle son sweat McGill, c'etait assez drole). Il y a beaucoup de francais, mais vous me connaissez, je les evite. Des hier soir, je suis sortie, meme si j'etais crevee, je suis allee au cinema, et puis dodo, parce que ouais j'etais crevee. Ce soir, je sors normalement, mais je dois aussi visiter un appart a 9h alors je sais pas ou je vais retrouver les autres. Bref, que mes compagnons de voyage de la Californie se rassurent, je n'ai pas fume de derniere clope.



Ah oui, de ma chambre j'ai une vue mega trop bien puisque je vois un bout de l'opera house et le harbour bridge et tout les buildings. C'est trop la classe.

Quand au temps, pour l'instant il est pas top, surtout aujourd'hui, ca n'arretait pas d'alterner entre grosses averses, rafales de vent et accalmie. Et il fait assez froid. Mais j'ai passe un bon apres-midi avec un australien donc ca va :P.
Allez les zouzous, il est 8h du soir pour moi, j'ai encore un peu de mal avec le decalage. Je vais aller me preparer a visiter l'appart qui sera peut-etre ma future maison, apres tout, aujourd'hui ca a ete une bonne journee pour moi.
PS : Miss youuuu

Thursday, 16 October 2008

The one where I leave Tarbes

Nouveau pays, nouveau blog mais toujours les mêmes habitudes. L'écriture de l'article pré-départ à 1h du mat alors que le réveil est prévu à 5h du mat...
Enfin départ.... Demain c'est le départ pour Paris, où je passerai 4 jours. Mais comme je ne suis pas sure de mon accès internet là-bas, je fais le post maintenant.

Donc, le traditionnel bouclage et pesage de valises, à priori, pas d'excédent, même si cette fois c'est que 30kg (non jvous assure, pour 7mois, c'est pas beaucoup, heureusement que je pars dans un pays chaud cette fois). La petite boule d'appréhension au ventre, les premiers au-revoirs, pas trop de larmes encore, mais du stress. Ben oui, même si on a l'âme voyageuse, partir à l'autre bout du monde où ne connait personne, ca fait peur.
Maintenant que je suis sure que je pars, il y a des moments où je me dis que je suis complètement folle de faire ca, et est-ce que ca va bien se passer, et est-ce que je vais trouver du boulot, et une colloc aussi géniale que l'an dernier (enfin aussi géniale ca serait pas possible ma Boubou, t'es irremplacable), est-ce que je vais rencontrer des gens.... Bref, ces moments de trouille bleue qu'on ressent quand on part comme ca. Mais ces moments de doute sont vite balayés, et le courage revient. Et merci les petits mots sur Facebook et les coups de téléphone pour remonter le moral.

Enfin bref, presque comme une habitude, les au-revoirs font mal, mais cela présage juste le début d'une nouvelle aventure, d'une expérience extraordinaire.

Pour les infos pratiques, je pars le dimanche 19 octobre à 22h20 de Paris. Après une escale à Singapoure, je rejoins Sydney, dans l'A380 s'il vous plaît. J'arriverai là-bas le mardi 21 octobre à 6h et quelques du matin, heure locale.
Justement pour ce qui est du décalage horaire, j'aurai 9h de plus que la France et à partir du week-end du 26 octobre (le week-end du changement d'heure) ca passera à 10h de décalage. Je sais ca fait beaucoup.
Je communiquerai mon adresse dès que j'aurai trouvé un appart, et j'essaierai de tenir ce blog à jour aussi souvent que possible.

Sur ce, encore 2-3 trucs à faire, et dodo.

Bonne nuit les Loulous, je reviens dans 7 mois environ, et vous allez me manquer.

xoxo

The one with all the troubles

Pourquoi avoir commencer le blog si tôt et l'avoir laissé inactif si longtemps me direz-vous? Par superstition sans doutes, puisque je ne suis sure de mon départ que depuis vendredi dernier. Parce que si c'était fait simplement, ca aurait pas été drôle.

D'abord la galère visa. Ce sésame que tu obtiens généralement en 4 à 5 jours a mis son temps à arriver, et encore je suis sure que si j'avais pas appelé l'Australie, je l'attendrais encore.

2 jours pour se réjouir et nouveau coup de théâtre, ma fac, toujours ma fac, et ce pourri de prof que je ne nommerai pas, qui m'a détruite sans vraiment me connaître et m'a dit des choses assez difficiles à avaler, qui te font pas mal douter de toi. Je me retrouvais sans directeur de mémoire et sans sujet. Heureusement, une autre prof a accepté de me recevoir, et une semaine de stress à potasser un sujet que je ne maîtrisais pas plus tard, le rendez-vous qui a tout débloqué. Donc à une semaine et 2 jours de la date prévue de mon départ, j'étais enfin sure de partir. Ouf, c'était chaud.

L'avantage avec toutes ces péripéties c'est que quand la certitude est enfin là, vous la savourez beaucoup plus que si tout c'était passé sans embûches.

Enfin bon cette fois c'est sur, je pars.

Friday, 8 August 2008

The one where it all begins

Et me revoilà, Choupi internationale. Je vous avais promis un nouveau blog, le voici.
On replace le contexte. Il y a 1 an, je me préparais à partir pour Montréal. 10 mois d'aventure extraordinaire, enfin vous avez tout suivi avec l'autre blog, on ne va pas revenir la dessus.
Ce blog racontera donc mon aventure down under, en Australie. Pourquoi me direz-vous, seulement 4 mois après avoir reposé les pieds en France retourner s'exiler à l'autre bout de la planète?
C'est un peu dur à expliquer, c'est le fruit d'un long cheminement, et d'un coup de coeur. C'est un peu comme ca que je fonctionne dans ma vie. Au coup de coeur, à l'envie de ne pas avoir de regrets, à la passion.
Je sais qu'il y a un an, je jurais que jamais je n'habiterais en Australie. Mais le contexte était différent. Et pour rassurer ceux qui se posent la question, non je ne pars pas pour rejoindre celui qui m'a le premier initié à l'Australie. C'est surement à cause de lui qu'il y a un an, j'étais aussi catégorique à propos de ce pays. Non je ne voulais pas partir à l'autre bout de la planète pour le suivre. Parce que si je fais quelque chose, je veux le faire pour moi, parce que je l'ai voulu. Non pas pour suivre quelqu'un.
Bien sur que l'Australie j'y avais pensé, j'en avais eu envie, mais il fallait que le déclic vienne de moi. Et puis j'avais peur, d'être loin, que ca ne se passe pas bien...
Montréal m'a aidée sur ce point. C'était une expérience de transition. A Montréal, il y a ce côté rassurant d'être encore un peu en France du fait de l'histoire de cette ville. Mais entre la France et Montréal, il y a aussi un océan, 6h de décalage horaire et une coupure d'avec la vie qu'on s'était construite en France. Et je me suis rendue compte à Montréal, que même si des fois il était dur d'être loin de ce qu'on aimait et qu'ils me manquaient tous les jours, j'avais réussi à me construire une vie que j'aimais, à rencontrer des gens formidables, à avoir de nouvelles habitudes...
J'ai aussi réalisé que je ne pourrais pas habiter là-bas indéfiniment. Trop francophone, trop froid l'hiver et même si je suis encore très nostalgique de cette ville et de cette année qui vient de s'écouler, j'ai vite compris que ce n'était pas là-bas que je poserais définitivement mes bagages.

Le problème, c'est que je ne veux pas habiter en France. Pour l'instant ce n'est pas une option envisageable pour moi, parce qu'il y a quelque chose qui me manque ici même si j'aime tous les gens qui y sont. Dans l'idéal je transporterais tous les gens auxquels je tiens ici dans mes valises. Mais ce n'est pas possible. Mais en même temps, tous les gens que j'aime ne permettent pas de me faire oublier que j'ai besoin d'être ailleurs. Je ne l'explique pas, j'ai toujours été attirée par l'ailleurs, et plus particulièrement par l'anglophonie.

Donc la réflexion a commencé. Où aller? J'ai plusieurs caractéristiques. J'aime les grandes villes, je suis urbaine plus que nature, une sorte de Carrie Bradshaw. J'aime l'anglophonie par dessus tout, mais le côté européen de l'Angleterre ou de l'Irlande ne m'attire pas pour un sou. J'aime les grands pays, et mine de rien, j'aime l'ambiance américaine même si je ne concois pas vivre aux USA pour des raisons diverses et variées. Dans les pays qui correspondaient à mes critères, il n'en restait plus beaucoup. L'Australie et l'Afrique du Sud. En gros c'était ca.
J'étais un peu en froid avec l'Australie cependant au début. Toujours le contexte. Etant donné que mon coeur venait purement et simplement d'être détruit en mille morceaux par un australien, je n'avais pas vraiment envie d'y aller. Et pourtant, je voyais l'Australie partout. Et si quelqu'un me disait qu'il était australien, ou qu'il y allait, j'avais un pincement au coeur, une envie qui montait d'y aller.
Et puis des vacances et une rencontre ont servi de déclic. Une belle rencontre, d'un amoureux de son pays et de sa ville. Là ca c'est imposé comme une évidence. Je voulais aller là-bas.
Mais si j'ai appris quelque chose à Montréal, c'est que pour juger un pays et une ville, il fallait y vivre une vraie vie, pas une vie en vacances. Donc si je partais là-bas, ca ne serait pas pour simplement visiter et faire la vacancière. Ce serait pour y vivre. Vraiment.
Au début, ce n'était qu'une idée, mais au fur et à mesure, ca devenait de plus en plus présent. Je me suis renseignée. Pour la ville, j'ai regardé les principales, mon coeur penchait entre Sydney et Melbourne. Et puis Sydney a gagné, surement à cause de la résonnance que ca avait dans ma tête quand je lisais ce nom ou que je l'entendais. L'opéra house, le harbour bridge, ces images qu'on connait par coeur mais qui me font rêver, un peu comme la Statue de la Liberté et l'Empire State Building peuvent me faire rêver. Et plus je me renseignais sur cette ville, et sur le pays en général, plus je tombais amoureuse. Le climat, les plages, la grande ville, les buildings, mais aussi ce côté désertique et immense de l'Australie.
Et ce qui au départ me semblait impossible à entreprendre s'est imposé comme une évidence. Ma prochaine destination, c'était là. Croyez-moi que bien des fois je me suis dit que j'étais trop impulsive et un peu folle de vouloir partir dans un pays à 24h d'avion de la France où l'hiver est en été et l'été en hiver. Mais j'avais à côté de moi une Boubou qui me rassurait et m'aidait dans mon cheminement.
Et puis, quand j'ai atterri en France en juin, je le savais déjà, j'allais repartir.
Alors voilà, l'aventure va commencer dans 2 mois et demi. Je ne réalise pas vraiment à vrai dire, étant donné que je commence à peine à reprendre mes marques en France. Ne vous trompez pas, j'ai une peur bleue de partir, parce que je ne vais pas dans une université, parce que ca sera plus dur de rencontrer des gens, parce que je serai seule, parce que c'est à l'autre bout du monde et parce que des fois je me dis que je n'y arriverai pas. Mais bon, j'avais cette même appréhension avant Montréal. Je ne me pensais pas capable d'avoir des cours anglais, de vivre à l'étranger, de réussir à trouver un appart, de tout gérer toute seule... Mais j'y suis arrivée et j'ai appris beaucoup. Donc il n'y a pas de raisons. Comme me l'a dit quelqu'un, des petits bouts de Choupi prêts à affronter des kangourous, ca ne se voit pas tous les jours. Mais pourtant, je vais le faire.

Ainsi donc, après cette très longue introduction et explication (attention, ce n'est pas parce que je bouge à travers le monde que je ne continuerai pas à écrire des articles aussi longs que des dissertations), inauguration officielle de ce nouveau blog et par la même occasion de cette nouvelle aventure. Décollage prévu le 19 Octobre 2008 à 22h20 de Paris CDG. Arrivée sur le sol australien le 21 Octobre à 6h35 du matin, après une escale à Singapoure.

Love you all heaps.