Tuesday, 28 April 2009

The one where I am so proud of myself

Oui, c'est un peu pretentieux ce titre, et pourtant, si vous saviez comme je suis fiere de moi!
De quoi me direz-vous? Nooooon, pas d'avoir arrete de fumer, c'est pas pour encore ca. Je suis juste fiere de mon nouveau boulot d'assistante de recherche.
Parce que celui-la il est officiel et paye. Et bien paye.
Donc 2 jours par semaine, je vais a la clinique du traitement du jeu pathologique et je fais tous ces trucs chiants que les grands chercheurs n'aiment pas et n'ont pas le temps de faire, mais qui pour moi, petite novice dans le traitement des donnees, est mega gratifiant.
Je classe et verifie des donnees, pour qu'apres elles puissent etre analysees. Donc en gros c'est important parce que si je passe a cote de quelque chose ca peut etre a l'origine de grosses erreurs dans l'etude.
Et puis j'aime bien moi de temps en temps traiter du concret. Ca change un peu de toutes les recherches litteraires!

Ensuite, le mieux. J'ai mon bureau (enfin les mardi et vendredi, les autres jours, il y a une autre fille qui l'occupe), mon compte sur le mac, une adresse email (et donc maintenant je fais partie du network "Uni of sydney" sur Facebook), une carte d'acces au building qui sert aussi de carte de bibliotheque et qui est ma carte de staff de l'uni, toute belle, avec ma photo, fournie dans un etui en plastique accroche a un cordon (tu sais pour mettre autour du cou, comme ces porte-cles/porte-cartes airbus et tout), j'ai une heure de pause pour manger et voilaaa, je jubile (surtout pour la carte en fait, mais il faudra que je la rende a la fin :( ).
Bref, ouais, ca y est, toutes les formalites ont ete reglees ou presque, ca a ete un peu le casse-tete pour avoir ma carte (tu sais un peu comme dans Asterix, laissez-passer bleu et puis le vert et puis....) mais maintenant plus de risque de me faire enfermer a l'exterieur du building (enfin si, si j'oublie ma carte dans le bureau, tout l'interet du cordon, tu sais comme quand t'etais petit et qu'on t'accrochait les cles autour du cou, mais bon moi je dis le cordon autour du cou, c'est pour frimer, c'est d'ailleurs pour ca que quand je l'ai eue la carte, la premiere chose que j'ai fait, c'est de la mettre autour du cou!)

Ah oui aussi, j'ai un telephone avec mon propre numero dans le bureau, donc si quelques soirs je reste un peu plus tard, et ben vous pouvez m'appelez gratuitement puisque c'est un fixe!
Ah oui, et il y a une cuisine avec the, cafe, biscuits, lait... Et tout plein de stylos, feuilles, chemises en carton, surligneurs, enveloppes en libre acces (ouais non pas vraiment, mais je crois que je vais piquer une petite enveloppe "Uni of Sydney" pour le souvenir). Et oui, j'ai mon casier avec mon nom pour qu'on puisse me laisser des documents.

Et voila, tout le monde est tres gentil avec moi, j'aime ce que je fais et d'un coup, waouh, je me sens presque adulte!!

Sur ce, cours de salsa.

xoxo

Monday, 27 April 2009

The one with the Anzac day week-end

On continue dans les fêtes traditionnelles australiennes.
Le week-end dernier, plus précisément le 25 Avril, c'était Anzac day en Aus. Bon c'est sensé être un jour férié, manque de bol, c'était un samedi cette année, donc ben ca a servi à rien (et fait raler la population australienne).

Pour le côté historique, Anzac day, c'est un peu l'équivalent de notre 11 Novembre. Anzac est l'acronyme pour "Australia and New Zealand Army Corpse". Ce jour commémore une bataille en Turquie, à Galipoli, pendant la 1ère guerre mondiale. L'Anzac était allée là-bas en renfort et est tombée dans une sorte de guet-apens et beaucoup de soldats sont morts ce jour-là. Bon après je crois, les Turcs et les Ozzies/New Zelandais ont fait la paix pendant un jour et ont soigné leurs blessés ensemble et puis les Ozzies/NZ ont mis au point une méga stratégie pour réussir à s'enfuir sans perdre plus d'hommes.
Donc bref, tu as un service commémoratif, auquel je ne suis pas allée puisque ces fous d'Ozzie font ca à 4h du mat (jcomprends toujours pas pourquoi).

Et maintenant, Anzac day, c'est quoi? C'est une excuse de plus pour faire la fête. Les Australiens ont 2 vices par excellence, l'alcool et les jeux d'argent. Anzac concilie ces 2 travers, puisque tu es autorisé à jouer à un jeu bien spécial, auquel tu ne joues qu'une fois par an, le 2 up tout en te remplissant l'estomac de litres de bière au bar du coin.

Le principe du 2 up? 2 pièces sur un petit bout de bois. Un troupeau de personnes alcoolisées autour de l'"arbitre", avec tout plein de billets dans leur main. Tu paries soit sur "heads" (face), soit sur "tails" (pile). En gros, tu repères une personne dans le troupeau qui veut parier le même montant que toi et le côté de la pièce opposé à toi. Si tu veux parier sur heads, tu gardes l'argent en main et tu prends l'argent de l'autre le temps du lancer. Si tu veux parier sur tails, tu donnes ton argent à l'autre personne. Au milieu, quelqu'un vient et parie un certain montant sur heads. C'est lui qui lancera les pièces.
Et puis l'arbitre dit "no more bets", et la personne au milieu lève le petit bout de bois pour jeter les pièces. Si il y a un pile et un face, tu relances jusqu'à que les 2 pièces indiquent la même chose. Si ce que tu as parié, tu récupères ton argent plus celui de l'autre personne contre qui tu pariais. Sinon, tu perds!

Bref, passée cette longue explication d'un autre aspect de la culture accro aux jeux de hasard aussie (tu m'étonnes qu'ils soient autant spécialisés dans le pathological gambling ici), je vais finir de vous raconter mon week-end hein.

Donc bref, pre-drinks à la maison à partir de 2h de l'aprem, parce que ben c'est Anzac day quoi, donc t'attaques tôt, et puis direction le bowling club de Paddington pour quelques bières et quelques jeux de 2up (j'ai gagné 25$!!), et puis resto thai, et puis house party.
Bref, un public holiday à l'australienne comme il se doit.
Au dodo à 2h du mat, parce que la journée a été longue et rude. Je ne sais pas comment font les gens pour tenir jusqu'à l'aube mais je sais que ce jour-là, ceux qui ont fait leur plus gros chiffre d'affaire c'est les bottle shop et les pubs-bars. Coles et Woolworths peuvent aller se rhabiller pour Anzac day, personne n'a envie d'aller acheter des oeufs pour faire des gâteaux.

Voilà donc un nouveau jour important de l'Australie découvert. J'ai lu sur un groupe facebook que tu sais que tu es australien quand tu sais que la valeur d'un jour férié se mesure en terme d'alcool consommé.

Les australiens, toujours une bonne excuse pour céder à tous les vices de la vie.

xoxo

Monday, 13 April 2009

The one where I really discover Aussie life...

Tant qu'à devenir une parfaite australienne, autant découvrir tous les aspects, sans exception. Du genre, aller chez le docteur et arriver à expliquer en anglais ce que t'as. Ca j'ai fait, 2 fois même. En 10 mois à Montréal, jamais été malade au point de devoir aller chez le docteur, pourtant, j'avais des températures sibériennes. En 5 mois ici, j'ai réussi à faire 2 angines et demi, alors qu'on entame tout juste l'automne et que les températures frôlent les 15°C (ce qui ne m'empêche pas d'avoir froid).
Et puis aujourd'hui, j'ai encore inauguré une aventure inédite dans la vie de Choupi, aller porter plainte à la police. Pourquoi me direz-vous?
Vous savez, il est de ces histoires que vous entendez raconter, ces légendes urbaines dont on pense que ce n'arrive qu'aux autres. Jusqu'au jour où ca vous arrive.
L'an dernier, j'ai eu droit à l'inconnu qui s'est introduit chez nous et au chauffeur de taxi qui voulait plus me laisser partir.
Cette année, je viens d'être victime d'une arnaque bancaire (enfin, à confirmer).

Donc, ainsi que je l'ai raconté dans mon rapport de police, jeudi, fin d'aprem, je sors de la fac, prête à savourer mon week-end de 4 jours, et je fais à Bondi Junction faire 2 emplettes et retirer les sous de mon loyer à l'ATM de la HSBC. Sauf que quand je demande les sous, j'ai juste le ticket qui sort et pas les billets. Et l'écran ne me dit rien (en général, l'écran te parle et te dit qu'il veut pas te donner les sous). Et encore, j'ai eu la présence d'esprit de demander le ticket, alors que normalement, je le fais jamais.
Bref, jtrouve ca bizarre, mais je me dis que j'ai du trop demander, donc je retente, avec une somme moins importante. Toujours pas, mais le ticket me dit "fonds insuffisants". Donc je retente, et encore, et encore. Et puis, je vois la queue qui s'allonge derrière moi, donc je laisse les gens retirer (et ils ont pas de problèmes EUX), et je retente ma chance. Sauf qu'à la facon dont je tape mon code confidentiel, on sent bien que je perds patience. La pile des tickets grandit, et je finis par lâcher l'affaire.

Et puis je repense plus à tout ca jusqu'à samedi, quand Laure me dit que Chloé vient de se faire vider son compte à cause d'une histoire similaire à la mienne, très similaire. Mais, hey, on est samedi soir, et moi, j'ai pas eu d'email du service des fraudes, alors, je sors.
Et dimanche matin, je me réveille, pour voir que papa et maman ont essayé de m'appeler 14 fois, pour me dire que j'ai recu ce fameux email du service des fraudes. Ouuuups! On va dire que mon compte va être allégé d'une somme qui frôle l'indécence donc je ne révèlerai pas le montant (à titre indicatif, j'ai tenté de retirer 8 fois).
Bref, que s'est-il passé, on ne le sait pas encore vraiment. Parce que c'est Pâques, donc tout est fermé jusqu'à demain. Ben vouiii, bien sur.
Mais par mesure de précaution, avec Chloé, on est allé déposer une plainte au poste de police de Paddington. Plus futé qu'en France, on te fait tout remplir et on te dit de revenir une fois que t'as rempli toutes les pages. Et puis aussi, les bureaux de police, ils sont vachement mieux, parce que c'est des vieux bâtiments, donc ca en jette plus. Et puis aussi, les flics, ils sont plus sexy :P J'en aurais bien fait mon 4h du monsieur moi.

Alors, une déclaration de fraude, ca prend du temps à remplir, parce que passé la question qui te donne l'impression que tu es en train de passer un exam (quelles sont les motivations de votre dépôt de plainte? Ben euh, voyons voir, RECUPERER MES SOUS GROS MALINS!!!), tu as la question "Vas-y raconte ton histoire". Qu'avec Chloé, on avait l'impression de faire une rédac, et on s'attendait à voir marqué "attention votre essay doit faire 1000 mots!". Et puis c'est bien connu que moi, la concision, je connais pas trop. Donc je lui ai fait un roman au monsieur le policier (heyy, peut-être il va tomber amoureux de mon style littéraire hein, on sait jamais). Et puis, en anglais, c'est beaucoup plus drôle, parce que déjà, les termes bancaires en francais, tu les connais pas tous, alors en anglais... Po po po

Mais bon voilà, plainte déposée (au final, je suis sure que c'est allé plus vite qu'en France, parce que c'est bien connu qu'en France, c'est pas des flèches, et que retranscrire ton histoire, ca leur prend 3h), suite de l'histoire à la banque demain. Après, peut-être c'est un méga arnaque, et il faudra que j'aille témoigner au tribunal australien, on sait jamais, peut-être même que le gouvernement australien me paiera un billet d'avion exprès pour que je revienne témoigner... Comment ca je rêve. Ok, ok, mais en attendant, il vaut mieux en rire qu'en pleurer de cette histoire.

Sur ce, xoxo, et faites attention aux guichets de retrait automatique!

Sunday, 12 April 2009

The one with the races

Vous vous souvenez de mon article sur la Melbourne Cup, cette fameuse course de chevaux qui fait virer tout le monde dingue et bourré?
Depuis ce jour, j'ai envie d'aller passer une journée au champ de courses. Tu ne vis pas l'expérience australienne si tu ne vas pas aux races au moins une fois.
Et samedi, enfin, j'y suis allée.
Le principe? Tu mets ta plus jolie robe, tes talons les plus hauts, ton chapeau le plus ridicule, et tu partages une bouteille de champagne en pariant sur un (ou plusieurs) chevaux.
J'ai appris à analyser les écrans pour savoir sur quels chevaux parier, j'ai compris le win, place et each way, et je me suis régalée.
C'est vraiment énorme comme ambiance. Tout plein de monde, beaucoup de jeunes, tous sur leur 31 que tu croirais à la Garden Party de l'Elysée, tous un verre à la main (mais en même temps, la contradiction c'est que tu manges un sandwich au jambon ou des frites, ou un truc du genre, enfin le machin qui fait pas classe du tout et que t'as peur de t'en renverser partout sur ta jolie robe), tous en train de crier dès qu'une course commence.
Au total, il ya 10 courses pendant la journée, plus toutes les courses qui se passent ailleurs en Australie sur lesquelles tu peux parier. Mais avouons-le, c'est plus drôle de parier sur les courses qui se passent sous tes yeux.
Donc, pour faire comme tout le monde, j'ai parié. Et puis aussi, comme c'est le sujet de mon boulot ici, le jeu pathologique, je me suis dit que j'allais tester en situation réelle, pour voir quoi, et comprendre les pensées irrationnelles des joueurs.
Et les gens, j'ai gagné. Ok, pas à chaque coup, mais 15,5 $ à une course (merci le numéro 5) et 30 $ à la dernière course (pour un pari de 5$, plutôt pas mal, surtout que le numéro 16 n'était pas du tout, mais alors pas du tout favori).
Bon, j'étais très amatrice hein, j'ai commencé à comprendre le système, et savoir piocher les info dans le petit livre de la journée, mais je pariais quand même beaucoup en fonction du nom ou du numéro du cheval. Pas comme ces gens à fond, qui avaient des tonnes de journaux avec résultats des courses précédentes et tout et tout. Mais si ca devient trop sérieux, c'est plus drôle.
Je suis passée pour une parfait Sydneysider avec mon beau chapeau rouge (que Malcolm avait piqué à sa maman) et ma jolie robe noire et tout et tout.
C'était à faire, c'est un aspect de la culture australienne qu'on n'a pas en France. T'as déjà essayé d'envoyer les jeunes étudiants aller voir les courses? C'est super fun pourtant. Vraiment, c'est une bonne ambiance, où tu parles à tout le monde, et puis c'est cool d'avoir une excuse pour s'habiller comme si t'allais à un mariage.
Ainsi donc, je continue à bien m'acclimater à ma vie aussie. C'est qui qui qui veut venir avec moi au champ de Vincennes l'an prochain??

xoxo

Les photos de la journée, c'est par ici:

http://www.new.facebook.com/album.php?aid=242870&id=737520500&l=f1b33a390e


The one where Coles closes

Ce week-end, c'est week-end de Pâques (vous aussi, oui, je sais). Sauf qu'en Australie, non seulement t'as le lundi de férié mais le vendredi aussi. Donc petit week-end de 4 jours, bien appréciable!
Et gros évènement, Coles fermait, vendredi et aujourd'hui.
Donc Coles vous savez, c'est comme Carrouf, en un peu plus petit, mais c'est ouvert tous les jours, de 6h à minuit, y compris le dimanche. Donc ben tu t'y habitues, et tu paniques jamais à l'idée que tu as oublié d'acheter de la farine ou du lait, puisqu'en gros, tu peux toujours à Coles en catastrophe. Et puis j'avais déjà bien pris l'habitude à Montréal avec l'intermarché ouvert 24/24 à 3minutes de la maison.
Donc jeudi soir, j'ai été atteinte du syndrôme de panique qui a touché la population d'Edgecliff. J'ai fait les provisions, au cas ou quoi.
Il y avait plein de monde au Coles, qui remplissait leur chariot, style, une guerre va être déclarée pendant que Coles est fermé, et on va tous se retrouver bloqués chez nous.

Bref, l'ouverture de tout, 7jours sur 7, on s'y fait vite, et c'est dur de se refaire à un ryhtme, attention, dimanche c'est fermé. Je vais vraiment avoir du mal quand je rentrerai en France...

A ce propos, mon retour est retardé de 2 mois, mais je suis sure que vous le savez déjà tous. Donc je rentrerai probablement début Août.
Et petite info pratique aussi, nous n'avons plus que 8h de décalage horaire.

xoxo

Saturday, 28 March 2009

The one with the first evaluation of this year

3h du mat.... Oooops, papa va appeler dans moins de 3h pour me réveiller, journée et week-end boulot en perspective, ne vous inquiétez pas pour ma santé, j'ai prévu de la détente pour demain soir, pas de grosse fête en perspective cependant, mais je pense une bonne soirée (nan Chtitounou, pas taper, ca va être bieeeeen!!).
Donc encore un peu réveillée par les litres de Redbull et de café avalés au cours de la journée, la tête pleine de questionnements, d'espoirs, de joie et d'articles de psychologie sur l'anxiété sociale, et à 2 mois de la date fatidique du retour en France, 1er bilan de mes 5 mois passés ici.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que je profite. Peut-être pas à la facon dont les gens pourraient penser. Non je ne voyage pas à travers l'Australie et je ne le ferai pas. Je pense que mes seules excursions se limiteront aux Blue Mountains, Melbourne et éventuellement Adelaide. Rien de folichon me direz-vous. Les mauvaises langues diront "Mais qu'est-ce que t'es partie foutre en Australie si c'est pour rester que dans une ville?".

C'est simple, ici je me suis créée une vie, une vraie vie. Pas une vie exceptionnelle, pas une aventure extraordinaire qui reste à jamais gravée dans la mémoire mais qui reste temporaire car exceptionnelle. Au final, je vis mon expérience à ma facon, et c'est la facon que je voulais.
J'ai une routine ici. La journée, je jongle entre aider mon prof dans ses recherches et mon petit boulot pour nourir les bouches affamées des étudiants. Le mardi, je vais au cours de salsa, le mercredi, au cours de kickboxing. Je pars de la maison vers 7-8h du mat, j'y reviens vers 6-7h le soir. Je passe ma journée à Sydney Uni. En gros, je suis une étudiante sans en être une, un peu comme à l'Insa.
Parfois, je vais boire une café avec Gel après la fac, et on refait le monde au cours de longues et profondes discussions. Parfois, je vais manger chez Malcolm et on regarde Sydney depuis le toit de son immeuble. Parfois, je vais voir Chris et on passe une bonne soirée ou on essaie même si c'est encore un peu compliqué tout ca. Le jeudi, c'est soirée entre filles et Shwetta vient dormir à la maison. Quand je rentre, je vais voir Ben, mon voisin, et on se raconte nos journées. Et puis je croise Onur dans la cuisine, et on papote. Et puis Laure vient me voir dans ma chambre et on s'autorise à parler francais. Et puis il y a toutes ces petites soirées pas prévues, un texto "tu veux aller là ce soir?" auxquels il est dur de dire non.
Le week-end, c'est repos, boulot, sorties, plage, petit dej entre collocs.
Et la semaine recommence, le réveil, the Australian pour le trajet en train, la fac, blablabla.

Et voilà, je ne fais rien d'extraordinaire, mais je commence à connaître Sydney et ses lieux importants. J'ai mes petits lieux de prédilection, comme World Bar ou Mrs Macquarie Chair. Ou le Paddy's market et le supermarché où tu peux trouver des Hi-Chew. Ou Tamarama et Red Leaf Pool. Ou Hyde Park et ses fontaines. Ou tout simplement la vue sur la skyline de Sydney quand je marche le matin jusqu'à la station de train. Ou Circular Quay et l'Opera House. Ou Bondi Junction et Oxford Street et leur myriade de magasins. Ou le marchand de sushis de Central Station et son egg sushi. Ou ma maison tout simplement.

Et j'aime ma vie ici. Plus que celle de Montréal parce qu'elle restait exceptionnelle. Je me sens chez moi. Je sais de quel côté de la route regarder avant de traverser, je sais me tenir du bon côté de l'escalator, je comprends les bus, je sais quand j'arrive à Central Station sans même regarder. J'ai froid parce qu'il fait 15°C. Je suis impliquée dans des projets de recherche, je gère ma thèse et les choses semblent pouvoir s'arranger pour l'an prochain pour finir le master en France. J'ai une rimbambelle d'amis, des sur qui je peux vraiment compter et avec qui je partage plus de choses, et des un peu plus superficiels. Je sais que quand je vais pas bien, j'ai toujours une épaule sur laquelle pleurer. J'ai plus ou moins un copain, pas très officiel, pas trop parfait du tout, mais j'ai quelque chose que je n'avais pas eu depuis longtemps.

Autrement dit, ici, il y a de bonnes et de mauvaises choses, c'est une vie, une vraie, c'est la réalité, ce n'est pas un rêve, et ca permet de juger à quel point on aime un endroit. Et j'aime.
J'aime Sydney, j'aime l'Australie. J'aime le côté no worries, j'aime les saisons inversées, j'aime le soleil, j'aime ma peau bronzée, j'aime ma vie ozzie. Comme si c'était ce que j'avais cherché toute ma vie.

Je n'aurai pas d'extraordinaires aventures à raconter en rentrant, si ce n'est ce que j'ai construit ici, à quel point j'y grandis et y ai laissé les choses douloureuses du passé derrière. Et la simple évocation de mon départ me rend malade, parce que je ne veux pas, parce que je veux y revenir.

Voilà, c'était mon 1er bilan. Ca ne veut pas dire que je ne pense pas à vous, ca ne veut pas dire que vous ne manquez pas, ca ne veut pas dire que je ne vous aime pas.

Ca veut simplement dire que pour la première fois depuis longtemps, je suis heureuse et je me sens libre, ca veut dire que pour la première fois depuis longtemps, j'ai l'impression que ma vie est parfaite et que je n'ai rien envie d'y changer. Pour la première fois depuis longtemps, je me sens épanouie et paisible.

xoxo

Monday, 23 March 2009

The one with a little bit of procrastination

Quand il faut bosser, il faut bosser, beaucoup trop de projets et d'articles et de choses à rédiger ces derniers temps, j'ai désactivé mon facebook pour éviter la tentation facile de la procrastination (plus celle de l'espionnage intense avec psychotage et tout le tralala tsouin tsouin).
Mais avez-vous déjà essayé de désactiver Facebook? Non seulement, on vous prend par les sentiments en vous montrant des photos de vous et de vos potes et en disant que tu vas manquer à untel, untel, untel, mais en plus, il faut se justifier. Et puis, ton compte, il est juste en sommeil, odnc super facile à réactiver, donc je triche un peu de temps en temps, et je réactive, pour surveiller le groupe que mon super Chtitounou il a fait.

Et puis ce soir, je suis tombée sur ce petit jeu. Alors, en attendant que je revienne sur Facebook et que je poste ce truc, je vais le mettre ici, parce que c'est quand même drôle

RULES:
1. Put your iTunes, Windows Media Player, etc. on shuffle.
2. For each question, press the next button to get your answer.
3. YOU MUST WRITE THAT SONG NAME DOWN NO MATTER HOW SILLY IT SOUNDS.
4. Tag AT LEAST 10 friends (including me so I can see your results).
5. Everyone tagged has to do the same thing. * OR if you don't want to i don't care, i mean i may cry but it doesn't really matter if you don't want to pass this on*
6. Have Fun!

IF SOMEONE SAYS 'ARE YOU OKAY' YOU SAY [I AM]?
Nobody’s perfect

HOW WOULD YOU DESCRIBE YOURSELF?
I touch myself

WHAT DO YOU LIKE IN A GUY/GIRL?
C’est quand le Bonheur? (When is happiness?)

HOW DO YOU FEEL TODAY?
My immortal

WHAT IS YOUR LIFE'S PURPOSE?
I can’t do it alone


WHAT'S YOUR MOTTO?
Mexican boyfriend


WHAT DO YOUR FRIENDS THINK OF YOU?
Dishes

WHAT DO YOUR PARENTS THINK OF YOU?
Lucky Kid

WHAT DO YOU THINK ABOUT VERY OFTEN?
La muette (the mute girl)

WHAT IS 2 + 2?
3 new studies #2 in Ab

WHAT DO YOU THINK OF YOUR BEST FRIEND?
Twilight zone

WHAT IS YOUR LIFE STORY?
Des armes (weapons)

WHAT DO YOU WANT TO BE WHEN YOU GROW UP?
Headstrong

WHAT DO YOU THINK WHEN YOU SEE THE PERSON YOU LIKE?
Thinking about you

WHAT WILL YOU DANCE TO AT YOUR WEDDING?
Dreaming

WHAT WILL THEY PLAY AT YOUR FUNERAL?
To Nieptak

WHAT IS YOUR HOBBY/INTEREST?
Deadstar

WHAT IS YOUR BIGGEST FEAR?
In my arms

WHAT IS YOUR BIGGEST SECRET?
Stay

WHAT DO YOU WANT RIGHT NOW?
The show must go on

WHAT DO YOU THINK OF YOUR FRIENDS?
Hyper music

WHAT WILL YOU POST THIS AS?
Please, please, please


Donc moi je dis qu'il y a quelque petits trucs intéressants dans tout ca. Ce que j'aime chez un mec, c'est que je me demande quand est-ce que c'est le bonheur, fou comme c'est vrai, on sait bien que les relations qui détruisent, je les cherche et je les aime.

Ensuite, le but de ma vie (et la contradiction avec la réflexion d'avant), c'est que je ne peux pas le faire toute seule, sous-entendu, je veux pas finir vieille fille aux chats, très très vrai ca aussi.

Ce que mes parents pensent de moi, l'Enfant chanceux, l'enfant de la chance, ma foi, ca ne pouvait pas mieux tomber!

L'histoire de ma vie, c'est des armes, autrement dit, la lutte, constante, permanente, toujours très fou de vérité, j'adooore ce jeu!

Et bref, ca continue comme ca, je vous laisse lire tout ca, franchement, c'est fou comme des trucs random peuvent décrire votre vie comme ca.

Sur ce, anxiété généralisée, me voilà.

xoxo

Sunday, 22 March 2009

The one with the shark

Hello les gens,

Ah ben je ne donne toujours pas beaucoup de news, busy, busy, busy, mais je vais juste vous raconter hier à la plage à Bondi parce que tant qu'à vivre l'expérience ozzie, autant la vivre jusqu'au bout.
Donc, hier aprem, on décide d'aller à la plage avec 2 potes américains que j'avais connu à l'Insa quand ils étaient venus en échange et qui sont de passage à Sydney.
On commence à s'allonger sur le sable, et là on commence à voir un hélicoptère survoler l'eau assez bas. 2 secondes plus tard, une sirène se met à retentir. Les gens commencent à sortir de l'eau, les sauveteurs partent tous à l'eau sur des jetskis, des bateaux de sauvetage, tout ca, tout ca.
La raison de tout ce bazar? Un requin avait été appercu.
Apparamment, il a fini par avoir peur et est reparti dans l'océan, mais waouh, ca fout le trouille quand même!
Donc voilà, perso, j'a pas appercu l'aileron, je pense pas que c'était un grand requin blanc, mais pfiouuu, ca te donne pas trop envie d'aller à l'eau après ca.

Sur ce, je retourne étudier, ne vous inquiétez pas, je vais bien, je ne suis pas morte, juste ben oui, pas le temps de donner des nouvelles....

xoxo

Tuesday, 10 February 2009

The one with the bushfires

Un article un peu different des autres, un article pour vous parler de ce qu'il se passe en ce moment en Australie, meme si je suis sure que vous en avez tous entendu parler en France.
La canicule a fait rage dans le Sud de l'Australie, a Sydney on n'a pas trop ete touche, mais a Melbourne et Adelaide, il a fait des temperatures record. Toute cette chaleur et cette secheresse a favorise les incendies. Et comme si les horreurs que la nature peut faire ne suffisaient pas, des petits malins ont decide d'allumer des feux.
L'equation secheresse, chaleur, vent et pyromanie a provoque une des plus grandes catatrophes en Australie. Des villages entiers dans l'Etat du Victoria (etat de Melbourne) detruits, des centaines de personnes brulees vive dans leur maison et dans leur voiture alors qu'ils tentaient d'echapper au brasier.

Les journaux televises relaient les images ici, certaines villes sont desormais appelees Ground Zero. Les temoignages des survivants se succedent, tous plus poingants les uns que les autres et les Australiens regardent avec horreur l'ampleur de ce desastre. On commence a compter les morts alors que les incendies continuent a faire rage.

La solidarite s'est mise en place tres rapidement, des pompiers de l'Etat du New South Wales et de l'Australia Capital Territory se snt portes volontaires pour aller aider leurs collegues du Victoria. Les gens donnent des sous, ou leur sang, il faudra beaucoup de temps je pense pour que l'Australie se remette de ce deuil.

Un discours assez poignant d'un Kevin Rudd (1er ministre Australien) emu et au bord des larmes, fait prendre conscience de l'importance des evenements qui sont en train de se produire.
Les incendiaires sont qualifies dans les journeaux de "tueurs de mass" (mass muderer). Je crois que deux d'entre eux ont ete arretes hier, et comme l'a dit mon voisin, j'espere qu'ils bruleront en enfer. Les australiens sont en colere et sous le choc.

Je voulais juste vous faire partager cette actualite vecue depuis l'Australie. Paris Match publiera surement un article, je suis sure que TF1 montre les temoignages des survivants, mais vecu depuis ici, c'est different, et je me sens touchee, et je regarde les informations avec horreur. Comment des gens peuvent trouver du plaisir a allumer des incendies, je ne comprends pas.

Si je peux, j'essaierai d'aller donner mon sang pour contribuer a l'effort national. Ayez une pensee pour tous ces habitants du bush victorien qui n'ont pas eu la chance d'echapper aux flammes, pour ces familles detruites.

xoxo

Monday, 9 February 2009

The one where I finally ended up quiting my job

Bon ca commence a dater, mais oui j'ai demissionne de mon premier boulot australien, en beaute tant qu'a faire, en plein milieu de mon "shift" l'apres-midi d'Australia Day. Mais pourquoi donc?
C'est bien simple, je ne supportais plus cet endroit. Je commencais a faire une depression nerveuse.
J'en pouvais plus de bosser les week-ends et les jours feries (sachant que pour un jour ferie, tu es sense etre paye 2 fois et demi ton salaire habituel, et que ben tu peux t'accrocher pour avoir ca au Baker's oven), de me prendre la tete avec Antoinette, du cote radin excessif de Valerie, de mentir aux clients. Bref, c'etait devenu trop.
Le matin, ca devenait une corvee de me lever pour aller a cet endroit qui commencait a me donner envie de vomir.
J'avais pas le droit de boire derriere le comptoir, alors qu'il faisait une chaleur a crever et que j'avais pas envie de faire le tour pour aller m'asseoir 2sec pour avaler 4 gorgees d'eau. Ca va les clients se doutaient bien qu'on n'etait pas des supermans et qu'on avait besoin de s'hydrater.
C'etait un endroit ou on faisait du cafe mais t'avais pas le droit d'en boire pendant que tu bossais.
Le cuistot etait un pur c******** et m'a faite pleurer un jour a force de me gueuler dessus pour un rien ou de me parler comme a une merde.
Il fallait pas laisser les serviettes en libre acces au cas ou les gens en prennent trop, il fallait que ce soit toi qui les donnes, histoire qu'ils aient un petit bout de papier pour s'essuyer (mais par esprit de contradiction, j'en donnais tout plein).
On gardait des sandwichs d'un jour sur l'autre, bonjour la fraicheur. Une fois, il y avait une tartelette qui avait du moisi sur le dessus, petit mais quand meme, je suis sure que c'etait du moisi, et Valerie qui disait que non, c'etait des blueberry des autres tartes, ouais c'est ca ouais. Donc je finis par dire a Valerie, "Val, je pense vraiment que cette tarte n'est plus bonne", et l'autre de me repondre que non c'est bon, et que je la vende quand meme. J'ai failli lui donner 5dollars pour pouvoir la jeter a la poubelle.
Et puis le jour d'Australia Day, je me suis faite engueuler parce que j'ai tartine de l'avocat sur un bagel, alors qu'on etait sense vendre que des trucs deja prepares. La cliente a du prendre ma defense. Et puis c'etait trop, j'avais pleure toute la veille au soir parce que j'en pouvais plus, donc a 2h30 de l'aprem, je suis partie prendre mes affaires et j'ai dit que je partais, que j'en pouvais plus (serieux, j'avais l'impression que j'etais en dehors de mon enveloppe corporelle, je voyais tous ces gens, et mon cerveau et mes jambes ne repondaient plus), que s'ils voulaient me virer, qu'ils ne se genent pas.
Chris, le patron que je trouvais mignon mais qui m'horripilait au possible a la fin, a commencer a me gueuler dessus et me dire qu'il me paierait pas ma derniere semaine (soit 360$ quand meme) je suis partie que si il y avait eu une porte a claquer, je l'aurais claquee, et puis je me suis calmee, et j'ai fini par etre payee le lendemain, et je me suis sentie libre!!

Bref, le Baker's Oven c'est fini et heureusement. Je revis depuis. C'est un boulot a te donner envie de te pendre.
J'ai profite de ma liberte pour aller a la fac tous les jours et utiliser mon cerveau. Et j'ai trouve un autre boulot sur le campus, pour bosser au moment du lunch, vente de crepes et de salades, j'ai mon essai jeudi prochain. Et le mieux c'est que j'ai meme pas eu a me bouger trop les fesses pour trouver ce boulot. Yipeeee!!

You know you miss me

xoxo

Choupi

Saturday, 7 February 2009

The one with Australia Day

Australia Day est la fête nationale en Australie, notre 14 Juillet, sauf qu'ici c'est le 26 Janvier.
Notez que le monde est bien fait quand même et que les fêtes nationales ont toujours tendance à tomber pendant l'été que l'été soit au mois de Janvier ou au mois de Juillet.
Bref, bref, le 26 Janvier commémore la fondation de la 1ère colonie anglaise en Australie, très exactement dans l'état de New South Wales, en 1788. (Après recherches sur Wiki, la première colonie s'appelait Sydney Cove).
Cette année, le 26 Janvier était un lundi, ca a donc donné lieu à un week-end prolongé, dont je n'ai pas pu profiter puisque je travaillais. Ahah!
Bref, bref, Australia Day est très différent de notre 14 Juillet. Toute la journée, c'est la fête dans les rues. Plein d'animations organisées, différentes des bals musettes organisés sur la place municipale en France (comment ca j'exagère? Ouais ok un peu).
Non, ce qui m'a frappé, c'est le patriotisme et le sentiment d'unité qui émane de cette journée. Que tu sois né en Australie, que tu sois un immigrant, que tu sois un simple visiteur, tu es habillé en Australie de la tête aux pieds.
Imaginez un 14 Juillet avec des milliers de gens dans la rue portant des Tshirst avec le drapeau francais, ou avec un maillot de bain avec écrit "France" dessus. Non, vous imaginez pas trop hein?
Ben le 26 Janvier, à Sydney, c'était comme ca. Des drapeaux australiens partout jusque sur les joues des gens, les gens en débardeur Australie, c'est assez difficile de décrire l'ambiance mais c'est juste un jour assez exceptionnel. C'est un jour où tu as envie d'être Australien et de l'afficher, parce que tu es pris par ce sentiment qui émane de la foule qui t'entoure. Ah ben si, l'équivalent à peu près, je dirais que c'est un soir de finale de Coupe du monde de foot où la France joue. Ouais c'est à peu près ca.

Après, ne nous leurons pas, pour les jeunes, Australia Day c'est une occasion de plus de faire la fête. Il y avait des party organisées sur les plages, des tonnes de house party et bien sur le traditionnel BBQ. Bref, c'est un truc qui ne nous vient pas forcément à l'esprit en France, de faire une méga fiesta le jour du 14 Juillet, mais ici, tout est pretexte à la fête et à la déglutition de quelques bières (avouons-le, boisson nationale ici).

Bref, c'était la petite minute culturelle du soir. L'an prochain, si je suis en France, j'organise un Australia Day. J'ai toute la panoplie pour. Et j'essaierai même de choper Triple J sur internet (radio Australienne super connue), pour avoir le classement des 100 meilleurs chansons de l'année (Hottest 100) puisque l'annonce du classement se passe l'après-midi du 26 Janvier.

xx

Thursday, 29 January 2009

The one with Big Day Out

Time has come to tell about my last crazy crazy week-end. Entamé jeudi soir, terminé lundi soir, ca ne s'appelle plus un weekend, je vous l'accorde, mais c'est pas grave.
Je vous dirai tout sur ce qu'il a pu se passer pour cet Australia Day week-end, je ferai une minute culturelle sur Australia Day, mais ce que j'ai vraiment envie de vous raconter de suite, c'est ma journée de Vendredi, parce que ca a été LE moment fort de ces 5 jours, parce que j'ai eu l'impression de vivre un rêve éveillé, parce que si par ce que je vous écris vous pouvez ressentir un centième de ce que j'ai pu ressentir, alors je serai contente.

Mais qu'a-t-il bien pu se passer de si phénoménal en ce 23 Janvier de l'an 2009 à Sydney? Big Day Out mes amis!! Ca ne vous avance pas plus? Alors je vais vous expliquer.
Big Day Out est un festival de musique parmi la vingtaine de festivals qu'il peut y avoir en Australie l'été.
Voyez-vous, une des raisons qui m'a faite venir en Australie, c'est ces fameux festivals de musique. Parce que Chris m'en parlait tout le temps, parce que je me souviens regarder les photos de Future Music Festival avec Elo et Lisa alors que chez nous la dernière tempête de neige de 2008 donnait à Montréal un air de désert sibérien et me dire "F*** je veux y aller". Donc quand j'ai réussi à récupérer un ticket pour Big Day Out (BDO, ca sera plus simple), j'étais surexcitée. Surtout quand tu vois l'affiche.
Donc je ne vous raconte même pas mon état vendredi matin, pendant que je me préparais à partir avec Ben et Colm (voisin et colloc si vous aviez oublié).

BDO se déroule au parc Olympique de Sydney. 8 scènes aménagées pour l'occasion, environ 80 groupes connus ou moins connus qui se relaient de midi à minuit, quelques milliers de personnes venus se déhancher, c'est tout simplement magique, vibrant, énorme.

Bien sur, tu ne peux pas voir tous les artistes, puisque certains concerts se déroulent en même temps (environ 6 au même moment). Donc il faut choisir. Après étude du programme la veille au soir, notre choix des inratables était le suivant
Lupe Fiasco, Pendulum, Serj Tankian, Arctic Monkeys, the Butterfly Effect et Prodigy. Et oui tout ce beau monde qui se produit au même endroit, la meme journée, c'est magique.
Ce que vous devez comprendre à ce stade aussi, et peut-être Lisa seulement le savait puisqu'elle vivait avec moi à Montréal, c'est que Pendulum et the Butterfly Effect représentaient pour moi l'Aus, et que j'ai passé des heures et des heures à écouter leur musique en rêvant de Sydney. Donc je vous raconte pas ma joie!

Bref, arrivée sur les lieux à midi, on déambule un peu parmi les différentes scènes. La chaleur est étouffante, je ne sais pas, peut-être 35 degrés ce jour-là. J'ai fini en haut de maillot de bain et short, comme la plupart des filles, tandis que les gars ont laissé tomber le Tshirt assez rapidement aussi.
Un truc qu'on a fait au début que j'ai bien aimé, c'était le silent disco. Tu mets un casque sur tes oreilles et tu as le choix entre 2 DJ. Donc c'est le gros silence autour de toi, et tous les gens dansent avec leur casque jaune sur les oreilles. Là où c'est encore plus drôle, c'est quand tu n'écoutes pas la même piste que les gens autour de toi. Tu danses d'une certaine facon, et les autres dansent d'une autre.
Ensuite direction la boiler room, Z*Trip, un DJ bien énorme, nous a fait des méga remix incluant Daft Punk (Aerodynamics! pour ceux qui connaissent mes gout daft punk et la signification de cette chanson, je vous laisse imaginer la Choupi sauter partout en criant), Nirvana, Pink Floyd... On commence à bien se mettre dans l'ambiance. Ca saute de partout, ca danse comme des malades, tu es pris au milieu de cette foule et de cette folie, tu transpires comme tu n'as jamais transpiré de ta vie, mais qu'est-ce que c'est bon!

5h arrive, sonnant le début de notre marathon des concerts incontournables. Direction la blue stage, en plein air dans un stade, pour Pendulum. Aaaargh mes amis, je vire crazy. Je crève de chaud, mais je continue à me déhancher comme une petit folle. De temps en temps, on a la chance de recevoir un peu d'eau provenant de jets d'eau que les gens de la sécurité dirigent vers la foule pour nous rafraichir. Le reste du temps, on se vide des bouteilles d'eau sur la tête pour se refroidir. Pour la petite minute culturelle, Pendulum est un groupe de Drum n Bass, d'origine australienne mais parti en Angleterre pour leur carrière. Ils sont tout simplement énormissime.
Après Pendulum, direction la orange stage, Serj Tankian, plus connu comme le chanteur de System of a Down, et dieu sait que j'ai pu passer des heures à écouter SOAD et Serj Tankian aussi d'ailleurs. Un style bien particulier, des chansons démarrant doucement pour finir en solo de guitare métal, un mix de piano, une voix unique. Bref, je suis fan de ce type. J'étais devant, mais vraiment devant la scène, que presque je pouvais le toucher le Serj. Mec super sympa, qui fait des petites blagues entre 2 chansons, et une présence scénique incroyable. Ce coup-ci, comme on était devant devant, on a eu tous les jets d'eau qu'on voulait, un peu trop peut-être même, j'ai fini trempée la tête au pied, comme si j'avais pris une douche toute habillée. En tout cas, j'en ai pris plein les yeux et les oreilles.

On va retrouver Colm qu'on avait perdu (et pour retrouver quelqu'un dans ce festival, tu as besoin de t'écrire quelque chose comme 46000 textos) et petite pause manger ("je veux du poulet!!") et on rejoint le flot des gens pour the Arctic Monkeys. Comme on est assez loin, je monte sur les épaules de Ben et réalise un autre de mes fantasmes festivaliers. Oui c'est stupide, mais je mourrais d'envie de monter sur les épaules de quelqu'un pendant un concert pour voir la foule d'en haut. Ca s'est fait.
Et puis The Butterfly Effect et leurs chansons mélancoliques, ce qui n'étaient peut-être pas la meilleure chose à écouter à ce moment-là, étant donné que la personne avec qui j'associe ces chansons m'avaient passablement énervée quelques heures plus tôt, donc on ne s'est pas attardé (mais j'ai kiffé quand même).
Direction la boiler room. Pour la petite anedocte, boiler veut dire fournaise. Je confirme, cette salle était une véritable fournaise. On est arrivé en avance pour être sur de pouvoir rentrer (les orga ferment les portes dès que la salle est bondée). On est allé le plus près possible de la scène. Il est à présent 22h15, c'est la fin du festival, Prodigy est un des derniers concerts, ils jouent pendant 1h15, les gens dansent depuis midi, il a fait 35°C toute la journée, la bière a coulé à flot.... Tout ca c'est pour vous situer l'ambiance. Tout le monde surexcité (qui n'aime pas Prodigy?), tout le monde en sueur, pas d'air qui rentre dans la fournaise.... Impossible de tendre un bras devant toi, tu as des bouts de peau collant qui te frôlent toutes les 30 secondes.... C'est de la pure folie. Je dégouline. Littéralement, je ne pensais pas que mon corps pouvait produire autant de sueur. Je voudrais qu'on me vide un seau d'eau glacée sur la tronche. Et Prodigy entre en scène, et ca hurle et ca saute et je sens que je vais mourir!!
Au final, on est resté 15 minutes dans la foule, et puis on est sorti prendre l'air, comme à peu près mille personnes. Après on a trouvé l'endroit idéal, à l'intérieur mais tout près de la porte et donc de l'air et pas comprimé par la foule qui saute. Nous aussi on saute, on sympathise avec un gars (tu sympathises avec plein de gens randoms pendant ce festival. A chaque nouveau concert tu papotes avec le gars à côté de toi, tu danses avec et quand le concert est fini, tu continues ton chemin, mais c'Est super sympa) et on passe la fin du set à danser avec lui.
Prodigy était tout bonnement énormissime, malgré la chaleur, malgré la fatigue et les muscles qui tirent, tu trouves la force de te déhancher jusqu'à la dernière note.

Et puis voilà, BDO 2009 s'est terminé. Retour à la voiture avec hot-dog gratuit au passage et un chapeau et un drapeau australien trouvé (pour que je puisse mettre dans ma chambre en rentrant en France, en plus il est trop grand ce drapeau, jsuis trop contente!).

Au final, je n'ai plus de jambes, je suis déshydratée, je pue la transpi, je suis toujours en maillot, je suis crevée, mais si on m'avait dit "on remet ca demain" j'aurais sauté au plafond et pas hésité une seule seconde. A la place je suis allée au boulot à 7h... Pas top.
J'ai kiffé, kiffé, kiffé, ca restera un de mes moments forts ici. Je remets ca le 14 Février, avec Good vibes, festival de musique électronique, où je pourrai enfin voir the Presets (groupe electro australien, que je connaissais avant de venir ici, que j'adoore et que si vous pouvez, écoutez-les, ils sont géniaux, et ils ont fait la première partie de Daft Punk ici en Aus) et Fat Boy Slim aussi entre autres.

Sur ce, je vous laisse admirer les photos et essayer de comprendre la folie de cette journée.

The one with the vegemite


L'heure est venue de vous faire connaitre un peu plus la culture australienne.
Quand on dit Australie à un francais, la première chose que vous allez penser, je suis sure, c'est plage, surf, surfeurs (blonds, aux yeux bleus, taillés en V, bref THE blond quoi), soleil, kangourous, Foster et éventuellement barbecue.
Donc oui, effectivement, la spécialité culinaire numéro 1 ici, c'est le BBQ+bière. Un aussie "barbie" (j'ai mis du temps à comprendre que barbie = BBQ, les australiens ont aussi la particularité d'avoir un langage bien spécial) est une tradition, surtout l'été, à tel point que sur les plages tu as des BBQ en libre accès.

Mais quand tu commences à parler un peu plus avec les australiens, ou quand tu y vis, tu te rends compte que l'emblème numéro 1 de l'Aus, c'est le vegemite. Parce qu'honnêtement, j'en ai jamais trouvé ailleurs qu'ici, et je comprends pourquoi.
Simone et Josie (mes copines ozzie de Montréal) m'en avaient parlé mais j'avais eu du mal à comprendre la description. Alors quand j'ai aménagé dans mon chez-moi, j'ai profité du fait que mes collocs avaient un pot pour gouter. (tout australien qui se respecte se doit d'avoir un pot de vegemite chez lui).
Je vais tenter de vous faire une description de cette expérience gustative hors du commun. Tout d'abord, le vegemite est fait à patir de levure de bière. Déjà, l'aspect, on dirait du goudron. C'est noir, noir, un peu la consistence du nutella, mais à chaque fois que je vois du vegemite, j'ai l'impression de voir une galette de mazout échappée du naufrage de l'Erika. Ensuite l'odeur.... euh, du poisson pourri? C'est très fort comme odeur, et ca me rend malade.
Arrivée à ce stade, tu commences à être très refroidie, et tu hésites grandement à porter ce bout de pain tartiné de vegemite à ta bouche. Mais comme tu veux pas mourir idiote, tu le fais.
C'est salé et dégoutant. On se fait au gout parait-il. Je pense pas que j'y arriverai. Je crois que c'est une de ces choses que si tu ne t'y habitues pas quand tu es petit, tu ne t'y fais jamais. Je n'ai pas encore rencontré un seul étranger qui aimait la vegemite. Sauf Vince, mon voisin francais, mais ca fait 3 ans qu'il est ici.

Donc voilà, le vegemite est la chose qui fait que je ne serai jamais complètement aussie. Quand je commencais à bosser à 7h du mat et que les clients demandaient un toast de vegemite, je devais tenir le pot éloigné de moi pour pas être malade.
Ceci dit, c'est parait-il très bon contre la gueule de bois, parce que c'est bourré de vitamine B quelque chose. Et c'est aussi parait-il très bon avec du fromage. J'ai testé le "vegemite-cheese roll", ben j'ai pas aimé du tout.

C'était donc la minute culturelle-Maité. En photo, un pot de cette excellente spécialité australienne. Promis, je vous en ramene un pot à tous quand je rentre.

xoxo

Sunday, 25 January 2009

The one with my first summer Birthday

Alors souvenez-vous. Il y a 24ans, je pointais le bout de mon nez sur cette planète tandis que l'hiver faisait rage, que le tuyaux de ma maison étaient tous gelés. Au fil des ans, l'hiver s'Est fait un peu moins rude en France, mais c'était quand même toujours l'hiver.
L'an dernier, mon anniversaire était de nouveau placé sous le signe de 40 cm de neige montréalaise, avec crapahutage dans les rues de Montréal nécessitant gros manteau, écharpe et bottes fourrées et waterproof.

Imaginez donc cette année le changement. Je me suis réveillée avec un grand soleil et une chaleur écrasante de l'été australien. Rien de tel pour vous mettre de bonne humeur dès le début de la journée. Journée consacrée à moi, moi, moi!! Je suis allée me faire maquiller au make up store, équivalent de Mac. Et puis, on est parti fêter mes 24ans à la mode aussie. Un BBQ sur la plage (Red Leaf Pool, souvenez vous la superbe vue qu'il y a depuis cette plage), avec bière, vin, cricket (jeu australien par excellence) et rigolade à volonté.
J'ai vraiment passé une excellente soirée et j'ai été super gâtée. Tout pour être une parfaite australienne à mon retour en France. Un maillot de bain, un short, des tongs avec le drapeau australien!! J'adooooooore. Le BBQ s'est fini vers les 1h du mat, et direction un club de Sydney, le Chinese Laundry, où la nuit s'est prolongée jusqu'à 4h du mat (pour cause de fermeture).
Mon anniversaire a été bien arrosée, j'ai un peu oublié le trajet de retour à la maison, merci Chris de m'avoir portée jusqu'à mon lit... Je ne vous raconte même pas le réveil à 6h du mat pour être au boulot à 7h. Encore une fois merci Chris d'avoir entendu mon réveil lui et de m'avoir assise dans mon lit et empêcher de me recoucher. Et merci Chtitounou de m'avoir tenu compagnie sur le trajet jusqu'au travail. Ma méga gueule de bois ne m'a pas empêchée de considérer cette soirée d'anniversaire comme une des meilleures que j'ai jamais eue.

Il faut que je trie les photos donc je vous mets le lien aussi vite que possible.

Le week-end ne s'est pas arrêté là. Le samedi soir, je suis allée à un concert gratuit parce qu'en ce moment c'est le Sydney Festival. Et le dimanche, toga party chez une copine.

Enfin bref, comme vous l'Aurez compris, mes 24 ans j'en ai bien profité!!

xoxo

The one with the good resolutions

Bonne Année 2009!! Comment ca on est le 25 Janvier? Oui et alors, mieux vaut tard que jamais.
Donc ma bonne résolution de 2009 est d'essayer de mettre ce blog à jour plus souvent. Si je n'écris pas souvent, c'est en grande partie parce que c'est trop long de trier et uploader les photos, alors j'ai trouvé THE solution, comme l'an dernier pour la Californie, je fais un album sur le web, je vous mets le lien, et vous cliquez dessus. Comme ca, vous pouvez parcourir les photos comme vous voulez et comme ca, j'écrirai peut-être un peu plus.

Donc le premier lien, c'est les photos du week-end que j'ai passé à Mona Vale, petite ville balnéaire dans la banlieue nord de Sydney. 1h de voiture, et c'est le dépaysement total. Ma voisine, Jess, a une maison de vacances là-bas donc on s'est retrouvé entre collocs et voisins au bord de plage. Le cadre était idyllique, l'ambiance géniale, j'y ai fait mon premier BBQ aussie et j'ai vraiment aimé le plongeon dans l'océan à 8h30 du mat pour se réveiller. Bon ce petit weekend sympathique commence à dater puisqu'il a eu lieu en Décembre, mais je pense que les photos de l'endroit peuvent vous faire baver. Et puis comme ca vous verrez aussi les têtes des gens que je côtoie ici.

Week-end à Mona Vale


2ème album, les photos des fêtes de fin d'année ici. Les premières photos sont de notre Noël entre collocs/voisins, ensuite, notre réveillon francais du 24, le 25 à Bondi et le 31 à Vaucluse. J'essaierai aussi d'uploader le film du feu d'artifice. Je m'apesantis un peu plus sur le réveillon du Nouvel An puisque je vous l'ai pas raconté. C'était tout simplement énormissime. Je suis allée à une House Party à Vaucluse (un quartier riche de Sydney) et puis on est tous partis dans un parc pour voir le feu d'artifice. C'était tout simplement magique, les gens criaient, c'était la fête, le feu d'artifice était énorme, et j'avais l'impression de vivre un rêve éveillé. Le 1er Janvier par contre, dur dur le boulot à 10h du mat. On va dire que j'étais légèrement mais très légèrement malade...

Fêtes de fin d'année à Sydney


Dernier album pour ce post, les différentes photos que j'ai pu prendre au cours de mes ballades à Sydney. J'y ai mis tout mon coeur de photographe novice pour trouver les bons réglages pour que les photos puissent rendre justice à la beauté de cette ville et de ses 2 emblèmes dont je suis amoureuse, à savoir le Opera House et le Harbour Bridge. Les 1ères photos ont été prises à Vaucluse, la seconde série a été prise depuis le ferry qui m'a emmené à Manly Beach, donc ensuite, vous voyez Manly Beach. A noter que pour rentrer à la maison, mon voisin m'a laissé conduire sa voiture et j'ai donc traversé le Harbour Bridge (je commence à me faire au fait de rouler du mauvais côté de la route). La 3ème série, c'est quand je suis allée en haut de la Sydney Tower avec Sarah une copine allemande. On a fait le skywalk. En fait, tu es tout en haut de la tour, dehors, habillée comme un clown et attachée par un fil à une rampe, et tu fais le tour de la tour (ahah!). Il y a 2 passages avec des planchers en verre, cool pour moi qui est limite le vertige. Mais la vue qu'on avait était imprenable. Les photos ont été prises depuis la salle vitrée de la tour, parce que tu n'as pas le droit de prendre ton appareil photo pendant le skywalk.
Enfin, la dernière série montre Tamarama Beach et Bronte, un après-midi où on est allé bronzer avec Ben et Juliette.

Sydney, sous toutes ses coutures


Voilà les gens, tout plein de photos à vous rendre verts de jalousie parce qu'il n'y a quand même pas à chipoter, Sydney est une ville magnifique.

xoxo